Faut-il se précipiter dans les salles obscures pour découvrir ce nouveau remake de Tarzan ? A vous de voir, mais notre critique vous le déconseille fortement...
On connaît tous par cœur l’histoire de Tarzan, le nourrisson orphelin élevé par des gorilles, qui à l’âge adulte tombe amoureux de Jane et retourne en Angleterre vivre sa vie d’aristocrate.
Dans ce dernier remake, le film démarre à Londres, Tarzan de son vrai nom Lord John Greystoke est déjà marié à Jane et vit dans une très humble demeure. Jane et John sont alors tous deux amenés à retourner au Congo sous l’invitation du Roi Belge, mais c’est un piège tendu par le bad guy, le Capitaine Léon Rom, le tout en période d’oppression du peuple congolais.C’est très déroutant au début, mais pas de panique, des flash-backs nous permettent de revivre les premiers pas dans la jungle, de Tarzan l’homme singe !
Le réalisateur David Yates n’apporte malheureusement rien de nouveau. Pourtant, réalisateur des 4 derniers Harry Potter, il paraissait un bon choix pour ce long-métrage de 180 millions de dollars ! Le problème réside peut-être dans le fait que le projet date de 2003. Il n’a fait qu’être repoussé, abandonné, relancé, divers noms de réalisateurs se sont succédés jusqu’à ce que celui de David Yates soit retenu, puis ça a été celui des acteurs et actrices… Bref, laborieux, tout comme le film lui-même finalement.
D’autre part, Tarzan a été entièrement tourné en studio à Londres sur fond vert, une belle arnaque et ça se voit. Il n’y a aucune magie des paysages, rien, puisque tout n’est que numérique, tout sonne faux ! Surtout la scène de destruction finale… mais je n’en dirai pas plus&npsp;!
Quant aux acteurs, le beau Tarzan, joué par Alexander Skarsgard, acteur suédois musclé d’1m93, fils du très connu Stellan Skarsgard (Nymphomaniac, Avengers, Thor, Millenium…) n’a d’exceptionnel que son habileté avec des lianes, frôlant parfois le ridicule avouons-le !
La belle Jane, Margot Robbie à la ville (Le Loup de Wall Street et en août dans Suicide Squad), est inexistante, seule son esthétique superficielle est mise en valeur dans le film.
Vient ensuite le très méchant Capitaine, joué par Christoph Waltz qu’on adore, mais qui encore une fois, tient le rôle du vilain et y en a marre !
Le seul qui sauve un peu l’honneur, c’est Samuel L. Jackson, en acolyte du héro, qui a beaucoup de mal à suivre l’homme de la jungle, ce qui donne un côté comico-sympathique à son personnage.