Sorti en 1979, « Les Bronzés font du ski » est sans conteste l'un des plus grands classiques du cinéma français. Embarqué par la célèbre troupe du Splendid, le long-métrage de Patrice Leconte traverse les époques sans prendre une ride. Décryptage de ce monument de l'humour !
Semaine #07 : Les Bronzés font du ski
Après l'incontestable succès du film Les Bronzés (1978), le casting et le réalisateur, Patrice Leconte, ne pouvaient pas ne pas offrir aux fans un second volet des aventures de Jean-Claude Dusse, Gigi, Jérôme ou encore Popeye. Ainsi est né Les Bronzés font du ski (1979) qui, malgré des résultats au box-office en deçà du premier opus (1,3 million d'entrées contre 2,2 pour Les Bronzés), s'inscrit dorénavant comme l'une des plus grandes comédies françaises de tous les temps.
Reprenant les personnages du premier long-métrage, Patrice Leconte a donc opté pour la montagne pour cette suite dont voici, pour rappel, le synopsis :
Après le Club méditerranée, la joyeuse troupe d'amis (plus connu sous le nom Des Bronzés) se retrouvent aux sports d'hiver. Ils vivront encore d'autres problèmes sentimentaux, et mésaventures. L'équipe ira même se perdre en montagne.
C'est donc non sans un certain plaisir que les fans ont pu retrouver le 22 novembre 1979 l'inénarrable Jean-Claude Dusse (Michel Blanc), plus motivé que jamais de conclure en misant en priorité sur le désormais célèbre « malentendu ». A défaut de pouvoir planter son bâton, ce petit être incroyablement gauche finira par se consoler en prenant des cours de ski auprès d'un moniteur (Fernand Bonnevie) particulièrement pointilleux sur le... planter de bâton.
Comment ne pas être pris d'une contagieuse crise de fou-rires devant la vie pour le moins bancale de Popeye, incarné par Thierry Lhermitte, qui dépeint ici un personnage à la fois touchant et hilarant. Et lorsque ce dernier s'embrouille dans ses explications plus tordues les unes que les autres, celui-ci n'hésite pas à dégainer sa phrase magique, notamment lorsqu'il tombe sur « sa femme », Martine, au bras de son soi-disant cousin :
J't'expliquerai...
De leur côté, Gigi (Marie-Anne Chazel), Jérôme (Christian Clavier) ou encore Christiane (Dominique Lavanant) ne peuvent laisser personne indifférent tant leurs problèmes, leurs répliques et leurs mimiques nourrissent avec brio l'histoire de cette bande de potes que tout oppose.
La réalité rejoignant souvent la fiction, Patrice Leconte confiera quelques années après la sortie de son film que le tournage des Bronzés font du ski avait été beaucoup plus difficile que celui des Bronzés. La raison ? Dominique Lavanant, logée à l'écart, ne se sentait pas intégrée à l'équipe et a plusieurs fois menacé de rentrer à Paris.
Près de 37 ans après sa sortie, Les Bronzés font du ski fait plus que jamais partie du patrimoine cinématographique français, le long-métrage qui, contrairement au premier opus, n'est pas une adaptation d'une pièce de théâtre, continuant de séduire les nouvelles générations grâce à son ton léger et ses personnages aussi attachants que déjantés.
Un véritable classique à voir ou à revoir sans la moindre modération !