Il y a 21 ans sortait en salles « Les trois frères », une comédie française embarquée par un casting du trio comique le plus connu de tous les temps : Les Inconnus. Aujourd'hui, ce film mêlant humour décapant et conflits familiaux s'inscrit à n'en pas douter comme un classique absolu du cinéma tricolore. Retour en arrière !
Semaine #14 : Les trois frères
Le 13 décembre 1995, le public francophone avait rendez-vous avec Les trois frères, une comédie déjantée qui, dès sa sortie en salles, a réussi à susciter un intérêt certain, au point d'enregistrer pas moins de 6 897 098 entrées en France au terme de son exploitation. Un véritable succès pour ce film signé du trio humoristique incontournable baptisé Les Inconnus.
Vous n'avez jamais entendu parler de ce petit chef d’œuvre ? Pas de panique, voici le synopsis :
Le même jour, trois hommes découvrent qu'ils sont frères et héritent de 3 millions. Mais dix jours plus tard, l'héritage est détourné... et la galère commence pour trois frères qui n'ont que faire d'être frères.
Au casting de cette pépite comique, on retrouve donc tout naturellement Pascal Légitimus, Didier Bourdon et Bernard Campan, campant (d'accord, elle était facile !) respectivement les rôles de... Pascal Latour, Didier Latour et Bernard Latour. On vous l'accorde : côté prénoms, la petite bande ne s'est pas trop foulée, mais qu'importe...
Outre son scénario original, Les trois frères se démarque avant tout par son rythme narratif régulier et dénué de tout creux, chose particulièrement rare dans les comédies destinées au grand écran. Mais la palme de la créativité revient très certainement aux dialogues, ces derniers étant cousus de répliques devenues cultes, à commencer par :
-Votre colin, avec ou sans patates ?
-Cent patates !!!!!
Tout aussi brillant que ses acolytes, Bernard Campan s'illustre sans conteste dans la peau de Bernard Latour, ce sans-abri, acteur raté et adepte de toutes sortes de drogues dont tout le monde rêve de se débarrasser tant son côté colle-aux-basques ne fait qu'alimenter les conflits garnissant le film tout au long de ses 100 minutes de durée.
Autre atout séduction de ce long-métrage haut en couleur : Pascal Hégisippe Eusèbe Latour, cadre bobo d'une entreprise de communication riche et cultivé, amateur d'art contemporain. En plus de se « driver tout seul », ce personnage vivant bien au-dessus de ses moyens n'hésite pas à investir dans des monochromes de Whiteman, pour notre plus grand bonheur...
Près de 21 ans après sa sortie, Les trois frères s'inscrit plus que jamais comme l'une des plus importantes comédies françaises de ces dernières décennies, ceci étant rendu possible grâce à un scénario particulièrement bien ficelé et un casting qui, à bien des égards, n'a pas failli à sa mission première : faire rire. Un film à voir ou à revoir sans la moindre modération !