Sorti à l'été 2003 dans les salles françaises, « Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl » n'a pas manqué de conquérir le cœur du public. Embarqué par un Johnny Depp des grands jours, la production signée Disney s'inscrit désormais parmi les sagas les plus rentables du cinéma moderne. Focus sur cet ovni du 7ème Art !
Le 13 août 2003, les salles de cinéma françaises programmaient Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl. Présenté comme le nouveau « gros coup » de Disney à l'époque, ce film aura finalement tenu toutes ses promesses. Et pour cause, les chiffres réalisés par cette méga-production hollywoodienne donnent le tournis...
Produit avec un budget de 140 millions de dollars, le film embarqué par Johnny Depp aura rapporté 655 millions de dollars de recettes au terme de son exploitation à l'international. Une véritable prouesse pour ce long-métrage signé Gore Verbinski.
Vous n'avez jamais entendu parler de cet opus d'aventure ? Le synopsis est là pour vous :
Dans la mer des Caraïbes, au XVIIe siècle, Jack Sparrow, flibustier gentleman, voit sa vie idylle basculer le jour où son ennemi, le perfide capitaine Barbossa, lui vole son bateau, le Black Pearl, puis attaque la ville de Port Royal, enlevant au passage la très belle fille du gouverneur, Elizabeth Swann. L'ami d'enfance de celle-ci, Will Turner, se joint à Jack pour se lancer aux trousses du capitaine. Mais Will ignore qu'une malédiction frappe Barbossa et ses pirates. Lorsque la lune brille, ils se transforment en morts-vivants. Leur terrible sort ne prendra fin que le jour où le fabuleux trésor qu'ils ont amassé sera restitué...
DES ACTEURS IMPLIQUES
Outre son aspect pictural unique, le succès Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl tient également à son personnage principal aussi original que délirant. Ainsi, alors qu'il collectionnait les échecs au box-office depuis plusieurs années, c'est dans la peau du Capitaine Jack Sparrow que Johnny Depp a pu redonner un second souffle à sa carrière.
Autre acteur particulièrement mis en valeur dans ce premier opus : Orlando Bloom. Excellent dans son rôle de Will Turner, l'acteur britannique a une fois encore donné le meilleur de lui-même. Une prestation qui vaudra à Orlando Bloom de revenir dans les volets suivants de la saga de Disney.
UN SUCCÈS CRITIQUE INATTENDU
Malgré un univers décalé, le film de Gore Verbinski s'est attiré les louanges de la critique. Une consécration pour cette œuvre à l'origine inspirée d'une des attractions principales des parcs à thèmes Disney : Pirates des Caraïbes. Une idée qui a immédiatement fasciné le réalisateur, qui déclara peu après la sortie du film :
La piraterie est un monde de liberté, de grands espaces et de mystères. Les sentiments y sont exacerbés, rebelles. Les pirates sont apparus à une époque d'oppression, où l'on pouvait être pendu pour le vol d'un simple morceau de pain. Dans ces conditions, qu'avaient-ils à perdre ? Pour moi, ce film parle de hors-la-loi qui ont un code d'honneur, d'hommes libres qui n'obéissent qu'à leur conscience et à aucun autre pouvoir. Aucun des personnages n'a voulu devenir pirate, la vie a fait d'eux ce qu'ils sont. Pour mener leur existence et obtenir ce qu'ils veulent, ils ont choisi un autre chemin.
Malgré un indéniable succès, Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl ne remportera jamais de récompense majeure. Celui-ci se verra cependant nominé dans cinq catégories aux Oscars de 2004. Johnny Depp figurera pour sa part dans la catégorie du « meilleur acteur ». En vain !
En attendant la sortie prochaine de La Vengeance de Salazar, ce premier volet de la franchise Pirates de Caraïbes s'inscrit plus que jamais comme la référence absolue en matière de film d'aventure pour petits et grands. Une fresque à découvrir ou à redécouvrir de toute urgence !