Chaque semaine, CinéSéries.com revient sur des secrets d’une série culte. On s’intéresse aujourd’hui à "Punky Brewster", qui a fait rire le monde entier dans les années 80 avec sa joie de vivre et sa répartie.
Punky Brewster : irrésistible chipie
Punky Brewster a été créée par David Duclon en 1984. Durant 4 saisons et 88 épisodes, on y suivait les aventures de la malicieuse petite fille qui portait le nom du show.
L'histoire commence pourtant sur une note sombre alors que Punky Brewster (Soleil Moon Frye), âgée de 7 ans, est abandonnée par sa mère dans un supermarché de Chicago. Elle se retrouve à la rue avec comme seul compagnon son chien Bandit. Elle se réfugie alors dans l'appartement vide d'un immeuble vieillissant. Henry Warnimont (George Gaynes), propriétaire du lieu habitant lui aussi dans l'immeuble, la découvre. La petite fille lui raconte sa triste histoire et Henry décide de la recueillir et de l'aider. Punky rencontre également Cherie (Cherie Johnson), une autre jeune fille de son âge qui vit dans l'appartement au-dessus du sien avec sa grand-mère Betty (Susie Garrett).
On reste entre amis
Quand on lance une série comme Punky Brewster, il ne faut pas se tromper sur le choix de l'actrice principale. Un processus d'autant plus difficile que le personnage étant très jeune, son interprète le sera également, et donc loin d'être chevronnée. Lors du casting s'est présentée Melissa Joan Hart qui n'a finalement pas été choisie. Les producteurs lui préfèrent Soleil Moon Frye car ils connaissent ses parents. La fillette, du haut de ses 7 ans, a en plus déjà l'expérience de trois téléfilms. Les deux actrices se retrouveront quelques années plus tard au générique de Sabrina, l'apprentie sorcière.
Pour incarner Cherie, la meilleure amie de Punky, David Duclon ne cherche pas trop loin et offre le rôle à sa nièce Cherie Johnson. Pour jouer sa grand-mère, il choisit Susie Garrett, qui est la vraie grand-mère de la jeune actrice dans la vie.
La vraie Punky !
Le nom Punky Brewster n'a pas été choisi au hasard, bien au contraire. Il est venu de Brandon Tartikoff, alors président de NBC. Quand il était jeune, en 1966, l'Américain fréquentait l'école préparatoire de Lawrence Township dans le New Jersey. Il y suivait les cours du professeur Brewster et avait le béguin pour sa fille Peyton, surnommée "Punky". Au moment de donner un nom à la petite fille de la série, il s'en souvint et lui donna celui-là en souvenir.
Pour bien faire les choses et rendre hommage à cet amour de jeunesse, les avocats de NBC ont retrouvé celle qui était devenue Peyton Rutledge. En échange de l'utilisation de son nom, la jeune femme allait donc toucher des royalties. Clin d’œil ultime, elle apparaît également dans un épisode dans le rôle d'une enseignante. Croisant la route de la jeune fille, elle lui demande son nom et s'entend répondre "Punky Brewster". La réaction de l'adulte ? "Quel drôle de nom !". Tout simplement génial.
Apprenti scénariste
Pour faire de la publicité à la série, NBC a organisé un concours en 1985. Les enfants de tout le territoire américain pouvaient envoyer leurs idées pour le scénario d'un épisode. Le gagnant fut un dénommé Jeremy Reams qui proposa l'idée que Punky devait effectuer les gestes de premiers secours sur son amie Cherie, qui s'était retrouvée coincée dans un réfrigérateur abandonné.
Un scénario qui marche sur le papier, mais complétement hors de la réalité. Depuis 1956, les réfrigérateurs américains ont tous des poignées magnétiques. De plus, il est également illégal de jeter un réfrigérateur sans retirer la porte dans le pays. Qu'à cela ne tienne, il reste un des épisodes préférés des fans de Punky Brewster.