Le biopic dramatique "Queens" est sorti sur nos écrans le 10 octobre 2019. Traitant de cette danse sensuelle et alléchante qu’est le striptease, le film nous offre l’occasion de revenir sur les effeuillages les plus légendaires déroulés sur grand écran.
Queens de Lorene Scafaria nous conte l’histoire de stripteaseuses qui, devenues amies, décident de conjuguer leurs talents pour arnaquer et prendre leur revanche sur leurs riches clients de Wall Street. Leur plan fonctionne à merveille, mais argent et vie facile les poussent à prendre de plus en plus de risques… Jennifer Lopez, Constance Wu, Lili Reinhart ou encore Julia Stiles seront au rendez-vous. N’hésitez pas à relire notre article au sujet d’une J-Lo devenue pro de la pole dance. Séquences favorites des hommes, scènes redoutées des dames, les stripteases déroulés sous nos yeux sont aussi gracieux que délictueux. Sources de ravissement pour messieurs et de conflit pour leurs femmes, cette danse sensuelle où effeuillage rime avec carnage tient une place importante dans l'univers du 7ème art. Retour sur les actrices nous ayant dévoilé leur corps de la plus belle manière qui soit car, c’est bien connu, l’art de ne pas tout montrer, de suggérer, de laisser imaginer, est bien plus excitant que celui de se mettre totalement à nu. Raison supplémentaire des crises de jalousie après visionnement !
1) 9 semaines ½
Elizabeth (Kim Basinger), divorcée, travaille à la Spring Street Gallery, une galerie d'art de New York. C'est en faisant ses courses chez un épicier chinois qu'un homme (Mickey Rourke) la remarque et provoque chez elle un certain émoi. Ce mystérieux inconnu ne tarde pas à l'aborder et l'invite à déjeuner dans un restaurant italien. Ainsi débute une relation torride, régie par des rapports de domination de plus en plus puissants. Elle durera 9 semaines et demie...
C’est en 1986 que sortait le drame érotique 9 semaines 1/2 signé Adrian Lyne. Le duo sensuel et aimanté sonnait plus vrai que nature. Une passion dévorante à la limite du film pornographique. L’art et la manière de ne pas tout dévoiler nous entraînait dans la beauté d’un striptease ayant gravé les mémoires et alimenté les fantasmes.
2) True Lies
Harry Tasker (Arnold Schwarzenegger) a une double vie : il est un agent secret travaillant pour la Omega Section - The Last Line of Defense du gouvernement des États-Unis ; mais pour sa famille, il est un banal représentant en informatique, constamment en déplacements professionnels. Sa femme Helen (Jamie Lee Curtis), secrétaire juridique, lasse de ses absences répétées et de sa vie morne, se laisse embobiner par un petit escroc et imposteur des exploits de Harry passant dans les journaux, Simon (Bill Paxton). Afin de gagner les faveurs de Helen, remarquant que cette dernière ne souhaite que pimenter sa vie monotone, Simon se fait passer pour un agent secret et n'hésite pas à s'attribuer les faits d'armes et les exploits de Harry, son mari. Ce dernier, pensant que sa femme le trompe, décide alors de faire passer à Simon le goût de la plaisanterie.
James Cameron dévoilait en 1994 son thriller à mi-chemin entre la comédie et l’action True Lies, avec en vedette Arnold Schwarzenegger et Jamie Lee Curtis. Le réalisateur s’est pour rappel inspiré de la comédie La totale de Claude Zidi, avec Miou-Miou, Thierry Lhermitte et Eddy Mitchell en trio infernal. Jamie Lee Curtis y était plus déroutante et sexy que jamais.
3) Showgirls
Sans famille, sans amis et sans argent, Nomi Malone (Elizabeth Berkley) débarque à Las Vegas pour réaliser son rêve : devenir danseuse. A peine arrivée, elle se fait voler sa valise par l'homme qui l'a prise en stop. Perdue dans la ville, Nomi doit son salut à Molly Abrams (Gina Ravera), costumière au « Cheetah », un cabaret réputé de la ville. Molly lui trouve un job de stripteaseuse dans une boîte où elle fait elle-même quelques extras. Cristal Connors (Gina Gershon), la vedette du « Cheetah », très attirée par Nomi, la fait engager dans son show où elle gravit rapidement les échelons. Dans les coulisses impitoyables de Vegas, Nomi devient très vite une rivale gênante.
Paul Verhoeven délivrait en 1996 son drame érotique Showgirls. Rêves, désillusions, jalousie, rébellion, un film en montagnes russes avec au sommet, le striptease en délectation.
4) Striptease
Coup sur coup, Erin Grant (Demi Moore) perd son travail et la garde de son enfant Angela (Rumer Willis), confiée à son ex-mari, petit escroc. Pour gagner l'argent nécessaire à un procès en appel, elle accepte un travail de danseuse dans un club de striptease de Miami. Un membre du Congrès américain, client du bar, la remarque. Erin s'aperçoit bientôt que celui-ci, politicien véreux, ne reculera devant rien pour la posséder.
Comme son nom l’indique, le film traite de striptease. Et sans mauvais jeux de mots, Demi Moore n’y va pas à moitié. Pas de demie mesure, l’actrice donne toujours more ! Outrancier pour certains, culte pour d’autres, Striptease (1996) d’Andrew Bergman est avant tout une ode à l’harmonie des courbes féminines.
5) Une nuit en enfer
Deux criminels prennent une famille en otage près de la frontière mexicaine, après une cavale particulièrement sanglante durant laquelle ils ont tué un policier et kidnappé l'employée d'un magasin. Ils se rendent tous ensemble dans un bar routier au-delà de la frontière mexicaine, appelé le "Titty Twister", établissement qui leur réserve pas mal de surprises une fois la nuit tombée...
George Clooney, Quentin Tarantino, Harvey Keitel et Juliette Lewis sont restés dans l’ombre de la beauté fatale qu’est Salma Hayek. Et pour cause, comment oublier son striptease mémorable, orchestré en 1996 par Robert Rodriguez ? Une nuit en enfer, ou pas…
Plus récemment, nous avons eu droit à l’effeuillage de Natalie Portman dans Closer : entre adultes consentants (2004) ainsi qu’à celui de Jessica Alba dans Sin City (2005). D’autres stripteases mythiques auxquels nous n’aurions pas pensé ? À vos commentaires !