À l’occasion des fêtes de Noël, nous pensions qu’il serait bon de vous offrir un top 5 des films liés aux catastrophes en montagne. Rien d’alarmant rassurez-vous, mais autant festoyer sans prendre de risque. Célébrer les réveillons sans provoquer d’avalanche et en évitant de se perdre dans les bois à la recherche des Rois mages…
Que vous soyez premier ou dernier de cordée, autrement dit le plus vieux de la fratrie ou le benjamin qui sera le plus gâté, préparez-vous à affronter les vacances de fin d'année au ski. Avis à ceux qui ont célébré la fête sacralisée en montagne, on n’est jamais trop prudents ! En dépit d’une avalanche de nourriture, d’une cascade d’alcool et d’un torrent de meilleurs vœux, nous vous conseillons chaudement de rester à votre place ou, pour les plus courageux, de simplement faire un tour du chalet. Trêve de plaisanteries, que vous vous sentiez éméchés ou que vous ayez seulement l’esprit aventureux, oubliez l’idée d’aller traquer le Yéti et le Grinch réunis. Il serait dommage que la célébration de la naissance du petit jésus marque votre disparition. Évitez donc de hurler « jingle bells, jingle bells, jingle all the way !» le long du petit chemin enneigé. Oubliez aussi les crevasses périlleuses et autre escalades glissantes en balades digestives… C'est parti pour notre top 5 des films catastrophes en montagne.
K2
Franc Roddam nous dévoilait en 1992 K2, nom donné à un sommet quasiment inaccessible du massif de Karakoram, dans l’Himalaya. Entre dangers et héroïsme, escalade vertigineuse et température polaire, c’est porté par une musique de Hans Zimmer que ce film nous a autant fait frémir d’émoi que frissonner d’effroi. Vertigineux.
Taylor (Michael Biehn) et Harold (Matt Craven) sont deux bons amis et deux bons grimpeurs. Un jour, en pleine montée ils croisent un alpiniste qui veut atteindre l'Everest, le plus haut sommet du monde. Ils s'associent à lui, pensant que l'union fait la force. Mais la montagne, elle, est bien plus forte que les hommes…
Cliffhanger, traque au sommet
C’est en 1993 que sortait Cliffhanger, traque au sommet de Renny Harlin. Porté par la musique de Trevor Jones, le film d’action chargé de cascades et de bastons, nous entraine bien au-delà des risques montagnards. C’est en effet entre courage et explosivité que Sylvester Stallone redevient le héros bien connu de tous. Un rôle démesuré pour un acteur plus qu’à la hauteur.
Gabe Walker (Stallone), alpiniste chevronné, est traumatisé par la mort d'une amie qu'il n'a pas réussi à sauver. Il décide d'abandonner son métier de secouriste en haute montagne mais reprend néanmoins du service lorsque son amie Jessie (Janine Turner) lui demande de se joindre à une équipe de secours dans les Rocheuses lors du crash d'un avion. Le problème : les survivants sont en fait des malfrats à la recherche d'un butin. Ils décident de prendre l'équipe en otage et d'utiliser leur connaissance des lieux afin de retrouver de grosses sommes d'argent…
Vertical Limit
Martin Campbell nous offrait en 2000 son film d’action à couper le souffle Vertical Limit. En dépit de quelques incohérences et de clichés qui sentent bon le réchauffé, le film demeure tristement célèbre pour avoir reçu un avis très positif monté de toute pièce par Sony Pictures... Vertical Limit reste néanmoins spectaculaire et le casting au top.
Lorsque la cordée a dévissé, Peter Garrett (Chris O’Donnell), un jeune alpiniste, a coupé la corde qui retenait son père Royce (Stuart Wilson) au-dessus du vide pour sauver la vie de sa sœur Annie (Robin Tunney) et la sienne. Depuis, Annie et lui ne se voient plus. Trois ans plus tard, le hasard les réunit au pied du K2, où le richissime Elliot Vaughn (Bill Paxton) organise une expédition. Pour la jeune femme, cette montagne réputée très dangereuse constitue un véritable défi. Le destin frappe à nouveau. Suite à une avalanche dévastatrice, Annie, Elliot et Tom (Nicholas Lea), le chef de l'expédition, se retrouvent prisonniers d'une crevasse ensevelie à près de 8 000 mètres d'altitude. Leur emplacement étant inaccessible par hélicoptère, Peter doit rechausser les crampons pour aller secourir sa sœur et son équipe. Avec une poignée d'alpinistes chevronnés, dont l'énigmatique Montgomery Wick (Scott Glenn) et l'impétueuse Monique Aubertine (Izabella Scorupco), il se lance sur leurs traces.
La Mort suspendue
C’est en 2003 que sortait La Mort suspendue de Kevin Macdonald. Inspirée d'une histoire vraie, cette merveilleuse épopée humaine nous offre de découvrir les deux véritables alpinistes. Grâce au filmage façon documentaire, nous nous retrouvons au plus près du danger. Le réalisme est saisissant, l’émotion palpable et l’angoisse quasi insurmontable. Une pépite des films sur l’alpinisme.
En mai 1985, dans la Cordillère des Andes, au Pérou, Joe Simpson (Brendan Mackey) et Simon Yates (Nicholas Aaron), deux talentueux alpinistes britanniques, tentent l'ascension de la face ouest du Siula Grande. Ils atteignent le sommet, mais c'est à la descente que se produit le drame. Dans la tempête, Joe tombe et se casse la jambe. A 6 000 mètres, sur cette montagne isolée du monde, il n'a aucune chance de s'en sortir. Et Simon sait que s'il vient en aide à son ami, lui aussi est perdu. Ce dernier va devoir prendre une terrible décision : couper la corde qui le relie à Joe…
Everest
En 2015, Baltasar Kormakur nous régalait avec son film d'aventure Everest. Jason Clarke, Jake Gyllenhaal, Josh Brolin et John Hawkes portent cette intrigue étourdissante, sublimée par des décors époustouflants. Tout aussi spectaculaire qu'angoissant, le récit est poignant et les personnages épiques. On atteint ici les sommets du film catastrophe.
Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.
N'hésitez par ailleurs pas à revoir Premier de cordée (1944) de Louis Daquin ou La Sanction (1975) de Clint Eastwood, incontournable pour ses séquences dans les montagnes suisses. Bien que le réalisateur ait fait toutes les cascades lui-même pour ne pas risquer la vie de son équipe, un cascadeur professionnel trouva tout de même la mort au court du tournage... Prudence donc, en période de fêtes comme à chaque randonnée en montagne !