Quoi de mieux qu’un chef-d’œuvre sur votre sport favori pour vous mettre en jambe avant un match ou une compétition ? Quoi de plus motivant que le discours humaniste d’un coach pour vous rappeler que vous aussi, vous pouvez atteindre vos objectifs si vous le voulez vraiment ? Que vous soyez sportifs du dimanche ou sportifs confirmés, il est toujours bon de revoir un bon film qui transpire, histoire de repousser vos limites et d’y croire plus que jamais.
Les films centrés sur la rage de vaincre et l’honneur à conserver ont de tout temps été une source d’inspiration pour le plus grand nombre. On en ressort le torse bombé en pensant que rien n’est impossible. Que quand on veut on peut. Que l’espoir de briller est permis, qu’importe le milieu d’où l’on vient. Il ne suffit pas d’avoir des prédispositions dans la vie mais de le vouloir vraiment. De se battre sans relâchement. La fiction motive mais le réel transcende. Quant au sport se mêle histoire vraie, quoi de plus exaltant alors ? Voici venir notre top 5 des meilleurs films liés au sport, entre disciplines diverses et combats variés.
1) Rasta Rockett : une glisse aussi étonnante qu’hilarante
Nous débuterons ce top avec légèreté en rappelant à votre bon souvenir la comédie Rasta Rockett de Jon Turteltaub, sortie en 1994. Le film a eu le don de jouer sur chacune de nos cordes sensibles, entre patriotisme et émotions. Hilarants, nos protagonistes nous entraînaient tout schuss dans leur rêve improbable. Une comédie familiale à voir et à revoir.
Le film nous présentait l’histoire vraie de quatre jamaïcains au rêve incroyable : devenir la première équipe de Bobsleigh jamaïcaine participant aux jeux olympiques de Calgary en 1998. Obtenir la médaille d'or était un pari fou, sachant que la discipline leur était totalement inconnue et impossible à pratiquer chez eux. Nos quatre héros étaient interprétés par Leon Robinson, Doug E. Doug, Rawle D. Lewis et Malik Yoba et leur entraîneur par John Candy.
2) Hurricane Carter : l’art de boxer et de lutter pour son intégrité
En 2000, Norman Jewison nous présentait Hurricane Carter (2000). Entre suspense insoutenable et injustice insurmontable, ce biopic dramatique allait bien au-delà du sport pratiqué par Rubin Hurricane Carter (1937-2014). Notamment connu pour ses condamnations controversées en 1967 et 1976 pour trois meurtres perpétrés en juin 1966 à Paterson (New Jersey), notre homme fut libéré de prison en 1985. L'affaire a également fait l'objet d'une chanson de Bob Dylan : Hurricane.
En 1966, Rubin Hurricane Carter (Denzel Washington) rêve de devenir champion de boxe. Un soir, dans un bar, sa vie bascule. Une fusillade éclate et Rubin Carter se retrouve à tort accusé d'un triple meurtre. Condamné à la perpétuité, il décide de canaliser sa frustration et son désespoir en entreprenant de faire connaître, depuis sa cellule, son histoire au monde. Malgré la publication de son autobiographie, Carter reste derrière les barreaux. Des années plus tard, un adolescent noir convaincu de l'innocence de Carter correspond avec lui et met en place une campagne visant à lui rendre sa liberté. Étaient également présents au casting Vicellous Reon Shannon, Deborah Kara Unger et Liev Schreiber.
3) Coach Carter : basketteurs nés, étudiants confirmés
Coach Carter de Thomas Carter sortait en 2005. L’histoire vraie de cet entraîneur noir américain embauché comme coach pour un lycée à majorité noire et très pauvre nous a bouleversés. Car au-delà du basket, nous avons découvert combien il était important pour le coach que ses joueurs réussissent leurs études et deviennent des hommes. Sublime.
Ken Carter (Samuel L. Jackson), l'entraîneur de basket d'une équipe de lycée, devient célèbre en 1999 après avoir renvoyé ses joueurs à leurs chères études. L’homme déclare forfait deux matchs de suite alors que l'équipe était invaincue. La raison ? Ses joueurs n'avaient pas obtenu des résultats scolaires suffisants. Channing Tatum, Rob Brown, Rick Gonzales, Robert Ri'chard ou encore Ashanti étaient présents au casting.
4) Invictus : le rubgy pour unir la nation
Clint Eastwood nous offrait en 2010 son biopic historique Invictus. Contre l'opinion de ses partisans, Nelson Mandela sentait dans le rugby la possibilité de créer un sentiment d'union nationale derrière l'équipe des Springboks, symbole durant plusieurs décennies des Blancs d’Afrique du Sud. « One team, one country » (« une équipe, un pays ») nous aura fait vibrer. Une œuvre emplie de sagesse qui pousse à la réflexion. Du grand Eastwood.
En 1994, l'élection de Nelson Mandela (Morgan Freeman, adoubé par Mandela himself pour l’incarner) consacre la fin de l'Apartheid, mais l'Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport. Il fait ainsi cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995... Matt Damon campait le charismatique capitaine François Pienaar.
5) Le stratège : baseball et statistiques à l'honneur
Bennett Miller nous dévoilait en 2011 son biopic dramatique Le stratège. Le film nous présentait l’histoire vraie de Billy Beane (Brad Pitt), un ancien joueur de baseball prometteur qui, à défaut d’avoir réussi sur le terrain, décida de tenter sa chance en dirigeant une équipe comme personne ne l’avait fait auparavant… Frappeur, receveur, lanceur, le film va bien au-delà du baseball. Une œuvre humaniste qui, une nouvelle fois, vous fera réfléchir à deux fois au sens du talent à l’état pur. Un film grandiose sublimé par un jeu d’acteur éblouissant.
Alors que la saison 2002 se profile, Billy Beane, le manager général des Oakland Athletics, est confronté à une situation difficile : sa petite équipe a encore perdu ses meilleurs joueurs, attirés par les grands clubs et leurs gros salaires. Bien décidé à gagner malgré tout, il cherche des solutions qui ne coûtent rien et auxquelles personne n’aurait pensé avant… Il va s’appuyer sur des théories statistiques et engager Peter Brand (Jonah Hill), un économiste amateur de chiffres issu de Yale. Ensemble, contre tous les principes, ils reconsidèrent la valeur de chaque joueur sur la base des statistiques et réunissent une brochette de laissés-pour-compte oubliés par l’establishment du baseball. Trop bizarres, trop vieux, blessés ou posant trop de problèmes, tous ces joueurs ont en commun des capacités sous-évaluées. Avec leurs méthodes et leur équipe de bras cassés, Beane et Brand s’attirent les moqueries et l’hostilité de la vieille garde, des médias et des fans, jusqu’à ce que les premiers résultats tombent… Sans le savoir, Beane est en train de révolutionner toute la pratique d’un des sports les plus populaires du monde.
Pour finir sur les histoires vraies, nous avons également The Blind Side (2010) de John Lee Hancock. Le film nous offrait cette fois le parcours étonnant d’un joueur de football noir américain, Michael Oher (Quinton Aaron), qui trouva sa voie grâce à l'amour de ses parents adoptifs (Sandra Bullock et Tim McGraw) et à son talent pour le football.