Cette semaine sort "Rebelles" d’Allan Mauduit, où l’on retrouve en tête d’affiche Cécile de France et Audrey Lamy. CinéSéries les avait rencontrées lors de la présentation du film au Festival de comédie de l’Alpe d’Huez en janvier dernier.
Présenté en avant-première au Festival de comédie de l’Alpe d’Huez, nous avions eu la chance de découvrir avant tout le monde la dernière réalisation d’Allan Mauduit, Rebelles. L’occasion également de rencontrer deux des trois actrices qui portent le film, Audrey Lamy et Cécile de France.
Rebelles, ça parle de quoi ? On y suit l’histoire de Sandra (Cécile De France), ancienne miss Nord-Pas-de-Calais, qui est contrainte de revenir habiter chez sa mère faute d’argent et de diplômes. Embauchée à la conserverie locale, elle tue accidentellement son supérieur en repoussant ses avances. Deux témoins de la scène (Audrey Lamy et Yolande Moreau) découvrent au moment d’appeler les secours un sac rempli d’argent dans le casier du chef, qu’elles décident de se partager.
Si le postulat de base paraît loufoque, l’idée du scénario l’est tout autant. Selon Audrey Lamy, le réalisateur a eu l’idée de l’histoire en observant une boîte de thon et en s’imaginant ce qu’on pouvait y mettre à l’intérieur. Il n’en fallait pas plus pour que la comédienne accepte d’embarquer dans ce qu’elle qualifie d’un « Tarantino à la française ». Du côté de Cécile de France, le côté barge lui rappelle les comédies belges à la Dikkenek, sur fond de rock et de baston.
Après Vilaine et la série Kaboul Kitchen, Allan Mauduit revient avec une comédie féminine et féroce, jouant de sa dualité entre le glamour de ses interprètes et le milieu masculin dans lequel elles évoluent. À ce sujet, Audrey Lamy évoque des « femmes modernes qui prennent leur destin en main » et Cécile de France « des héroïnes glamour dans un monde dont elles ne maîtrisent pas les codes ». Preuve, s’il en fallait, que l’action ça n’est pas réservé qu’aux garçons « On veut buter des gens, nous, c’est clair ! ».
Retrouvez nos impressions à chaud sur Rebelles lors du festival, ainsi que notre critique du film.