La production de « Avatar 2 » a récemment repris en Nouvelle-Zélande. Le gouvernement a autorisé James Cameron à reprendre le tournage de son long-métrage, ce qui a entraîné un petit scandale.
Le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a autorisé James Cameron à reprendre le tournage de Avatar 2. Une décision qui n'a pas fait l'unanimité. Pour le moment, James Cameron et son équipe sont au beau milieu d'une quatorzaine obligatoire. Ils pourront reprendre le chemin des studios dans quelques jours. Cependant, de nombreux résidents et propriétaires néo-zélandais, actifs dans d'autres secteurs, n'ont pas encore eu l'autorisation pour reprendre leur activité. Ainsi, certains activistes dénoncent le favoritisme du gouvernement à l'encontre de James Cameron.
James Cameron accusé de bénéficier d'un "favoritisme politique"
La Nouvelle-Zélande est sur le chemin d'un retour à la normale. Le pays cherche progressivement à relancer son activité, bien que ses frontières soient toujours fermées. Cela dit, les productions hollywoodiennes et autres industries ont besoin d'une autorisation du gouvernement pour traverser la frontière et reprendre leur travail. Une dérogation qui a été accordée à James Cameron et son équipe. D'autres industries ont des difficultés à obtenir ces permissions. David Seymour, le chef de l'ACT, un parti politique néo-zélandais, a exprimé son mécontentement. Il a qualifié la décision d'autoriser la reprise du tournage de Avatar 2 « d'insulte aux travailleurs néo-zélandais » :
Quelles sont les règles à la frontière ? Pour le moment, il semble que si vous êtes un ami du gouvernement, vous pouvez passer. Mais si vous êtes seul, c'est une autre affaire. Il devrait y avoir une règle pour tout le monde. C'est inacceptable que les politiciens choisissent qui peut entrer dans le pays ou non.
Il semblerait que les dérogations soient très difficile à décrocher pour l'instant. La production d’Avatar 2 n'aurait cependant eu aucune difficulté à l'obtenir. D'où cette sensation de favoritisme qui se dégage de cette affaire. D'autres personnalités politiques se rangent du côté du gouvernement. C'est le cas de Judith Collins, porte-parole du Parti national qui souligne l'importance du re-développement économique du pays. Elle pense cependant qu'il devrait y avoir des réglementations plus claires :
Effectivement certains n'obtiennent pas le même traitement. Il doit y avoir beaucoup de petites entreprises qui se demandent pourquoi cette production bénéficie d'un traitement préférentiel.
Ainsi, cette dérogation spéciale crée un déséquilibre entre les différentes entreprises. Ce favoritisme entraîne effectivement une inégalité de traitement. Mais la reprise du tournage de Avatar 2 est dans tous les cas assez bénéfique pour l'économie de la Nouvelle-Zélande. Avatar 2 est toujours attendu le 15 décembre 2021 dans les salles de cinéma.