Attendu le 19 juillet prochain, "Barbie", le film de Greta Gerwig avec Margot Robbie et Ryan Gosling, est responsable d’une pénurie de peinture rose à cause de la création de Barbieland.
Barbie : le nouveau film de Greta Gerwig
Greta Gerwig a la triple casquette actrice/scénariste/réalisatrice. Elle débute comme comédienne en 2006 alors qu’elle apparaît dans LOL. Puis, elle enchaîne les rôles dans des films plus ou moins influents comme Sex Friends (2011), To Rome with Love (2012), Frances Ha (2012), Jackie (2016), 20th Century Women (2016) ou encore White Noise (2022).
En tant que réalisatrice, elle débute en 2008 avec Nights and Weekends. Mais c’est en 2017 qu’elle gagne en renommée quand elle dirige l’excellent Lady Bird. Puis en 2019, elle met en scène la nouvelle version de Les Filles du Docteur March. Elle sera de retour le 19 juillet prochain avec son quatrième long-métrage, Barbie, qu’elle a écrit en compagnie de Noah Baumbach (Marriage Story).
Une pénurie de peinture rose
Barbie, comme son nom l’indique, va donc raconter les aventures de la célèbre poupée Mattel. Campée par Margot Robbie, l’héroïne va tenter de sortir de son existence parfaite à Barbieland. Ce qu’on sait moins, c’est que la Warner, qui produit et distribue le film, a donné son feu vert à Greta Gerwig pour qu’elle bâtisse Barbieland de toute pièce. Plutôt que d’utiliser des décors numériques, la jeune cinéaste a donc construit une ville grandeur nature, inspirée de la maison de rêve de Barbie, mais aussi de Palm Springs en Californie.
Au cours d’un entretien avec Architectural Digest, Sarah Greenwood, conceptrice sur le film, et Greta Gerwig, sont revenues sur la fabrication de Barbieland. Elles ont notamment révélé que cette entreprise ambitieuse a provoqué une pénurie internationale de peinture rose chez Rosco, un géant de la peinture. Il faut dire que la grande majorité des décors de Barbie est rose. Difficile d’imaginer la quantité de peinture utilisée. En tout cas, la production a littéralement dévalisé les stocks des magasins Rosco.
Sarah Greenwood a expliqué au micro de Architectural Digest que :
Il était primordial de conserver l’aspect enfantin du lieu. Je voulais que les roses soient très vifs et que tout soit presque trop. Je ne voulais pas oublier ce qui m’a fait aimer Barbie. Le monde était littéralement privé de rose à cause de nous.
Une information corroborée par Lauren Proud, vice-présidente du marketing chez Rosco, au Los Angeles Times :
Le film a utilisé toute notre réserve de peinture rose. Il y a eu une pénurie. Nous leur avons donné tout ce que nous pouvions.
La maison de rêve du film a été construite dans les studios Warner Bros. de Londres. Rendez-vous le 19 juillet prochain pour plonger dans Barbieland et sa débauche de rose…