Dans "Black Snake, la légende du serpent noir", Thomas Ngijol devient le premier super-héros africain. Une comédie pour laquelle l'humoriste a mis à profit son talent pour l'improvisation.
Black Snake : un super-héros face à un dictateur
Après avoir prêté ses traits à un athlète mégalomane dans Fastlife, Thomas Ngijol incarne un nouveau personnage excentrique en 2019 dans Black Snake, la légende du serpent noir. L'humoriste trouve le concept du film avec son acolyte Jean-Pascal Zadi, à la suite d'un sketch sur Superman et son rapport à l'Afrique
L'acteur s'associe à sa coscénariste et coréalisatrice Karole Rocher pour développer l'intrigue centrée sur Clotaire, un orphelin adopté par un expert en arts martiaux après avoir été retrouvé dans une poubelle. Devenu adulte, le jeune homme a complètement oublié les préceptes de son mentor. Il leur préfère le confort de la vie parisienne.
Lors de son retour dans son pays natal dans les années 70, Clotaire est mordu par un serpent jaune. Il est alors affublé de pouvoirs ancestraux et devient le super-héros Black Snake. Il décide de les utiliser pour mettre un terme à la tyrannie du dictateur Ézéchias (Michel Gohou).
Karole Rocher, Édouard Baer, Sabine Pakora et Bernard Ménez complètent la distribution de Black Snake, la légende du serpent noir. Un long-métrage avec lequel Thomas Ngijol fait une nouvelle fois preuve de son talent pour l'improvisation.
Un cri du cœur improvisé
Pour le film, Karole Rocher et Thomas Ngijol se servent évidemment des éléments visuels liés à l'univers super-héroïque pour créer un décalage, mais pas seulement. Dans le dossier de presse, la comédienne et coréalisatrice explique avoir "voulu mêler comique de situation, gags et humour pour provoquer le rire". Un rire qui naît notamment de répliques imprévues, comme celle que l'interprète de Clotaire hurle en levant les yeux au ciel à la mort de son mentor :
C'est vraiment dommage !
Karole Rocher déclare à propos de cette réaction hilarante :
La réplique (...) est totalement improvisée. La situation est dramatique mais l’intention était de masquer l’émotion derrière le rire. Thomas a cette liberté, cette spontanéité de jeu, qui peut s’inscrire parfaitement dans un scénario très structuré. Mais mon travail de coréalisatrice a consisté à maîtriser cette liberté pour ne pas s’éloigner du scénario tout en le laissant s’amuser avec son personnage.
Une liberté qui a engendré l'un passages les plus drôles de Black Snake.