Si jamais un doute subsistait, non, le comédien Stephen Dorff n'apprécie pas le travail des studios Marvel. Alors qu'il était à l'affiche du premier Blade de 1998, il n'a pas manqué de critiquer le prochain film en préparation.
Blade, la base pour Stephen Dorff
C'est loin d'être la première fois que Stephen Dorff s'en prend aux films Marvel. En 2021, le comédien avait en effet ouvertement critiqué Black Widow. Deux ans plus tard, donc, il persiste et signe auprès de nos confrères de The Daily Beast. Dans ce nouvel entretien, l'acteur charge les longs-métrages du studio, et plus particulièrement un projet auquel il a été lié par le passé, à savoir Blade.
Dans l'œuvre de 1998, Dorff prête ses traits à Deacon Frost, vampire désireux de régner sur notre monde avec ses congénères. Un seul être sur Terre est en mesure de l'arrêter : Blade. Ce guerrier aux capacités physiques d'exception pourrait bien signer la fin de leur sombre dessein.
L'ancien buveur de sang explique n'avoir rien contre les films de super-héros. De son propre aveu, son expérience face à Wesley Snipes lui a d'ailleurs beaucoup plu ! Stephen Dorff assure qu'il tournerait encore dans des films de ce type, si seulement ces derniers "ressemblaient plus à des programmes" comme Blade. Il cite aussi la trilogie de Christopher Nolan, ainsi que le travail de Tim Burton sur Batman.
Un avis bien tranché sur Marvel
Outre les exceptions évoquées ci-dessus, la star n'a pas grand chose de positif à dire sur les récents films super-héroïques. Selon lui, tout est à jeter ! Si Dorff admet avec le sourire que ces projets doivent rapporter gros à Marvel, pour lui, les longs-métrages sont tout simplement mauvais. Deux œuvres en prennent particulièrement pour leur grade. D'un côté, Black Adam, dont "personne ne se souviendra" et que Dorff admet ne pas avoir vu "tellement il avait l'air nul". On gage que The Rock appréciera !
Une balle perdue pour Oppenheimer
Décidément très en forme, la star indique que, selon lui, le futur du cinéma réside dans la nouvelle génération, à l'instar d'artistes de la trempe d'Eddie Alcazar (qui l'a récemment dirigé pour Divinity). A l'inverse, il voit dans la surenchère de projets vus et revus - comme Black Adam - un frein au septième art. Malgré tout, Stephen Dorff n'a pas éborgné que Marvel. Etonnamment, il avait quelques mots à dire sur Oppenheimer, le prochain Nolan.
Je ne vais pas arrêter de dormir parce que je ne fais pas partie des cinquante personnes (au casting) d'Oppenheimer.
Une sortie plutôt amusante, d'autant que l'acteur continue sur sa lancée. Selon lui, à moins de prêter ses traits au héros, il n'accepterait pas de jouer dans un tel projet (encore faudrait-il lui proposer). Visiblement bon camarade, Dorff précise toutefois que, s'il s'agissait de l'œuvre d'un ami, il se rendrait disponible pour "passer une tête" !