"Diamantino", une comédie loufoque sur un ersatz du footballeur Ronaldo et la performance du Français Félix Maritaud dans "Sauvage" ont été récompensés mercredi par le jury de la Semaine de la Critique à Cannes.
Présidé par le réalisateur norvégien Joachim Trier (Thelma, Oslo, 31 août), le jury de la Semaine de la Critique a remis son Grand prix à Diamantino de Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt. Un film franco-brésilien-portugais déjanté qui a soulevé une vague d'enthousiasme.
Truffé d'éléments surréalistes comme ces chiens poilus qui envahissent le terrain avant de marquer, le film fait le portrait d'un homme en crise tout en parlant de l'actualité, des "Panama Papers" à la montée des extrêmes en Europe en passant par la crise des réfugiés. - voir notre critique -
Pour la première fois, la section cannoise spécialisée dans les premiers et deuxièmes films a décerné un de ses prix à un acteur considéré comme une révélation.
Le prix Fondation Louis Roederer a été remis au jeune Félix Maritaud, découvert il y a tout juste un an à Cannes dans 120 battements par minute.
Dans Sauvage, le premier film de Camille Vidal-Naquet, il campe Léo, jeune égaré épris de liberté, mais taraudé par une quête éperdue d'amour.
Le prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) a enfin été décerné à Benedikt Erlingsson et Ólafur Egill Egilsson, les auteurs de Woman at war, portrait d'une activiste écolo, seule contre tous.
Le jury de cette 57e édition était composé des acteurs française et argentin Chloë Sevigny et Nahuel Perez Biscayart, d'un journaliste français, Augustin Trapenard, et de la directrice du Festival du film de Vienne Eva Sangiorgi.
Sept films ont été présentés en compétition et quatre en séance spéciale.