C'est quoi la dépression post Avatar dont certains fans souffrent ?

C'est quoi la dépression post Avatar dont certains fans souffrent ?

Certains fans ont beaucoup de mal à sortir de Pandora pour retrouver la réalité. En 2009, de nombreux spectateurs avaient ressenti une dépression "post Avatar" et la suite ne devrait pas non plus échapper à ce phénomène.

Retour à Pandora avec Avatar 2

Ça fait 13 ans que les fans d'Avatar attendent de retourner sur Pandora. Une éternité. Mais l'attente est enfin terminée ! La Voie de l'eau est arrivé dans les salles de cinéma françaises (et ce vendredi 16 décembre aux États-Unis). Cette suite se déroule une dizaine d'années après les événements racontés dans le premier film. Jake et Neytiri vivent toujours en harmonie avec la nature.

Ils sont désormais à la tête d'une famille nombreuse (avec leurs enfants biologiques et adoptifs). Mais le retour de la RDA va les obliger à délaisser leur foyer et à se réfugier sur les récifs, là où vivent les Metkayina, un autre peuple Na'vi. Après une arrivée un peu houleuse, ils finissent pas être acceptés par leurs semblables et vont découvrir un autre mode de vie, au sein d'une nature toujours plus féerique. Car les Metkayina ne font qu'un avec l'eau.

Avatar : la voie de l'eau
Avatar : la voie de l'eau © 20th Century Studios

Ainsi, Avatar 2 nous entraîne dans des plongées sous-marines magiques, au contact de nouvelles créatures magnifiques.

Difficile de revenir à la réalité

Pour ce deuxième film, James Cameron a vu les choses en (très) grand. Il a notamment eu recours à de la performance capture aquatique qui rend les scènes sous l'eau incroyablement immersives. Ce nouveau voyage de plus de trois heures entraîne les spectateurs dans un univers magique, avec un réalisme jamais atteint dans l'histoire du cinéma.

Kiri (Sigourney Weaver) - Avatar : la voie de l'eau
Kiri (Sigourney Weaver) - Avatar : la voie de l'eau © 20th Century Studios

Une immersion totale, dont certains ont beaucoup de mal à se remettre une fois les lumières de la salle rallumées. Ce phénomène de dépression "post Avatar" avait déjà eu lieu après la sortie du premier film. De nombreux spectateurs avaient en effet ressenti une profonde tristesse à l'idée de revenir à la réalité, comme l'avait relayé CNN à l'époque :

Depuis que je suis allé voir Avatar, je suis déprimé. Admirer le monde merveilleux de Pandora et les Na'vi m'a donné envie d'en être un. Je n'arrête pas de penser aux films et à toutes les larmes et les frissons que j'ai eus. J'ai même songé au suicide en me disant que je serais peut-être réincarné dans un monde merveilleux comme Pandora.

Quand je me suis réveillé ce matin, après avoir vu Avatar, le monde semblait si... gris. Tout ce que j'ai fait jusqu'à présent me semble si insignifiant. Je ne trouve pas de raison de continuer. Je vis dans un monde qui s'écroule.

J'étais déprimé car je voulais vivre à Pandora qui semble être un monde parfait. Mais j'étais aussi déprimé et dégoûté de ce que nous faisons à notre Terre. Je voulais vraiment échapper à cette réalité.

Avec ce nouveau film, ce phénomène promet de s'accentuer. Non seulement James Cameron a poussé le réalisme plus loin et imaginé des décors encore plus majestueux, mais l'époque est également plus grave que celle de 2009. Entre les crises géopolitiques et sanitaires, l'envie de vivre à Pandora n'a jamais été aussi grande.