Il y a quelque temps, nous plongions corps et âmes dans la tête du maître David Lynch… Sans savoir que, quelques jours plus tard, nous allions croiser le chemin d’un autre maître : Clint Eastwood. Parler de chef d’œuvre pour Lettres d'Iwo Jima résonne presque comme un pléonasme. Et quand Eastwood fils, prénommé Kyle, nous convie à un concert privé – c’est notre vie qui change du tout au tout…
Après Mémoires de nos pères et son point de vue américain, Clint Eastwood nous offre ici le point de vue de ceux que l’on a toujours catalogué comme les méchants – les japonais. Et nous propulsant de l’autre côté de la barrière, il nous montre en images l’absurdité de la guerre… Alors, forcément, lorsqu’il se présente devant nous en ce jour de Saint Valentin, c’est notre cœur qui bat un peu plus vite, et la chair de poule qui parcourt tout notre corps. A 76 ans, Clint Eastwood trimballe toujours avec lui son aura, cette lumière qui ne peut que forcer le respect.
Et lorsque l’on nous propose de rencontrer le fils pour parler du père, de la musique, de ses envies et de ses projets… On fonce tête baissée, bien sûr – sans s’attendre à un concert privé des deux compositeurs de la musique de Lettres d'Iwo Jima, Kyle Eastwood, donc, et Michael Stevens… Et pourtant…
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Interview & Montage : Anna Laredo
A.M. (21 février 2007)