Il fallait le voir pour le croire. Au Chili, lors de la Journée du patrimoine, s'est tenu le procès fictif de Dark Vador. Un événement organisé dans le but de rapprocher la justice des citoyens.
Le procès de Dark Vador organisé au Chili
Dark Vador est peut-être le méchant du cinéma le plus populaire. Figure emblématique de la saga Star Wars, il est un personnage ancré dans l'inconscient collectif depuis longtemps. Et on ne compte plus les innombrables produits dérivés à son effigie.
C'est donc pour marquer les esprits qu'un procès fictif a été organisé le dimanche 28 mai 2023 au Chili à l'occasion de la Journée du patrimoine du pays. Une journée durant laquelle "des institutions, des musées et de multiples édifices, dont le palais présidentiel de La Moneda à Santiago, ont gratuitement ouvert leurs portes au public" précise Le Figaro via l'AFP. Mais l'événement à retenir est bien ce procès improbable.
Comme expliqué dans l'article, le but de ce procès était de "rapprocher la justice, si peu comprise, des citoyens". D'après Maria del Rosario Lavin, la présidente de la cour d'appel de Valparaiso, "les gens connaissent bien les procès et les tribunaux, mais très peu le rôle (d'une cour d'appel)". C'est donc en utilisant des éléments connus du grand public que la cour d'appel de Valparaiso a mis en scène ce jugement de Dark Vador.
Le verdict
Si aux yeux du public Dark Vador est coupable d'avoir assassiné bon nombre d'innocents, dont les jeunes apprentis du temple Jedi dans La Revanche des Sith (2005), ce n'est pas ce qui est ressorti du verdict. Lors de ce procès, la cour s'est concentrée sur les événements de L'Empire contre-attaque (1980). C'est ainsi la main coupée de son fils, Luke Skywalker, qui a été condamnée : "Ce qui est condamné est la mutilation, non ce que M. Vador a fait auparavant".
De là, et en suivant le Code pénal de l'espace, Dark Vador a été condamnée à "une juste peine". À savoir "rester congelé pendant 30 ans dans la carbonite". En plus de cette sentence, le Seigneur Sith ne pourra plus s'approcher de son fils et devra rester "à une distance d'au moins trois planètes". S'ajoute à cela une interdiction définitive d'utiliser la force obscure et son sabre laser.
Si ce verdict a de quoi faire sourire, le jugement s'est déroulé avec beaucoup de sérieux et avec la présence de l'avocat Juan Carlos Manriquez pour défendre Dark Vador. Ce dernier a alors fait une déclaration qui devrait en amuser certains :
Je ne demande ni plus ni moins que la justice. C'est un être humain avec des droits (...) C'est presque une machine, mais aussi un homme. Un père.
Ce n'est pas la première fois que ce genre de procès fictif est organisé. En 2015, déjà, Éric Dupont-Moretti avait défendu Dark Vador au Grand Rex. Le Seigneur Sith avait alors été acquitté !