Die Hard 5 : une scène a nécessité 82 jours de tournage

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Die Hard 5 : une scène a nécessité 82 jours de tournage

« Die Hard : Belle journée pour mourir », cinquième épisode de la franchise « Die Hard », est le moins apprécié de la saga. Pourtant, le réalisateur, John Moore, a essayé d'être le plus fidèle possible à l'essence de la saga, et a tenté de proposer un film réaliste. En témoigne cette séquence d'action, qui a nécessité 82 jours de tournage.

Die Hard 5 : l'opus de trop ?

Après Die Hard : Retour en Enfer, sorti en 2007, la 20th Century Fox a décidé d'offrir à la saga Die Hard un cinquième opus. Réalisé par John Moore, le long-métrage développe encore un peu plus le mythe de John McClane. Après avoir découvert sa fille (Mary Elizabeth Winstead) dans le précédent épisode, les spectateurs rencontrent cette fois son fils, incarné par Jai Courtney.

Die Hard : Belle journée pour mourir
Die Hard : Belle journée pour mourir ©20th Century Fox

L'histoire emmène cette fois John McClane à Moscou, en vacances pour visiter son fils. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que ce dernier est en réalité un agent de la CIA, en mission pour récupérer des armes nucléaires. Et malgré ses 58 ans, Bruce Willis campe toujours un héros convaincant. Die Hard : Belle journée pour mourir a rencontré des critiques catastrophiques. Côté box-office, le film a rapporté plus de 304 millions de dollars de recettes pour un budget de 92 millions. Un score tout à fait honorable qui s'inscrit dans la moyenne de la saga. Malheureusement, les fans ont très mal reçu ce dernier opus...

82 jours de tournage pour une seule scène

John Moore (Max Payne ; 666 la malédiction) a essayé d'être le plus authentique possible. Spécialiste de l'action, il a tenté de minimiser le plus possible les effets numériques pour offrir aux spectateurs une approche assez réaliste. C'est en tout cas ce qu'il tenait à rappeler à l'époque de la sortie du film :

Il arrivait couramment que l’on passe 12 heures sur un plan qui dure trois secondes à l’écran. Mais il n’y a pas d’autre moyen. Ce n’est pas du cinéma analogique. On fait le plus possible les choses en vrai, devant l’objectif de la caméra, et nous n’utilisons les effets visuels numériques que pour améliorer ou étendre les décors.

Pour coller à cette volonté de faire un film authentique dans la lignée des œuvres de John McTiernan, le chef décorateur Daniel T Dorrance a créé 58 décors pour le dernier Die Hard : « A un moment, nous étions en train de construire plus de 46 000m² de décor en même temps ».

Die Hard : Belle journée pour mourir
Die Hard : Belle journée pour mourir ©20th Century Fox

Pour plus de réalisme, l'équipe technique a utilisé des hélicoptères de l'armée pour certaines scènes d'action. John Moore a eu la chance d'avoir sur le tournage à disposition un Mi-24, utilisé par l'ancienne armée soviétique, et un Mi-26 Russe. Ce dernier est le plus gros hélicoptère du monde. Il pèse 25 tonnes pour 36 mètres de long. C'est même d'ailleurs la première fois qu'un appareil de ce type figure dans un film américain comme le précise John Moore :

C’est la première fois qu’un Mi-26 figure dans un film occidental. C’est fantastique de pouvoir montrer ce monstre, et de faire avec des choses qui n’ont jamais été tentées avant.

Tout ceci pour dire à quel point John Moore s'est investi sur le tournage de Die Hard : Belle journée pour mourir. Et que malgré les critiques destructrices, le cinéaste aura donné de sa personne pour ce cinquième chapitre de la saga John McClane. En témoigne la grande scène de course poursuite, qui a nécessité 82 jours de tournage :

Sur l’autoroute, dans des rues étroites, sur des ponts, en détruisant au passage des dizaines de voitures haut de gamme… C’est vraiment du grand spectacle !

En témoigne le making-of vidéo disponible ci-dessous :