Le film d'horreur "Escape Game 2 : le monde est un piège" est en salles depuis le 11 août. Nous avons rencontré le réalisateur Adam Robitel pour évoquer sa passion pour les films d'épouvante, ainsi que le futur qui attend la saga Escape Game.
Escape Game : le pari gagnant de Sony
Sorti sur les écrans français en février 2019, Escape Game réalisé par Adam Robitel avait réalisé un très beau parcours au box-office. En effet, pour un budget de seulement 9 millions de dollars, le film en avait rapporté plus de 155 millions à travers le monde. Un pari très lucratif, dans la veine des productions Blumhouse, qui a inévitablement entraîné une suite. Baptisé Escape Game 2 : le monde est un piège, le long-métrage est en salles depuis le 11 août dernier.
Toujours mis en scène par Adam Robitel, le film suit six personnes qui se retrouvent involontairement enfermées dans une nouvelle succession d'escape games. Ils découvrent peu à peu leurs points communs qui peuvent leur permettre de survivre et se rendent compte qu'ils ont déjà tous joué à ce jeu auparavant.
La recette est la même que dans le film original, sauf que l'univers s'agrandit, et que les pièges s'avèrent beaucoup plus diaboliques.
Escape Game 2 : rencontre avec Adam Robitel
Il y a quelques semaines, nous avons pu échanger avec le réalisateur du film Adam Robitel. Confortablement installé chez lui dans le New Hampshire, il nous a confié que sa passion pour les films d'horreur lui venait de sa grand-mère :
J'ai grandi en écoutant ses histoires de fantômes. Je me rappelle que je ramenais des copains à la maison, et elle nous racontait ses histoires flippantes. Je me souviens avoir vu mes amis terrifiés en les écoutant, et avoir compris le pouvoir immense de la narration. J'adore ça, pouvoir manipuler une histoire pour faire peur aux gens. Et avec les films d'horreur, on peut jouer avec tout ce que le cinéma nous offre, comme le son, les lumières, pour faire peur. J'adore ça.
Enfant des années 80, il cite comme références Les Dents de la mer, Poltergeist, ou encore Vendredi 13, L'Exorciste ou Halloween.
Son premier film, L'étrange cas Deborah Logan, est sorti directement sur Netflix aux États-Unis. Alors qu'il avait pris ça pour un échec, il a reçu un soutien de poids. En effet, James Wan a vu ce film, et l'a ensuite contacté pour travailler avec lui sur Insidious : la dernière clé.
Ma rencontre avec James Wan a été déterminante, il m'a vraiment donné confiance en moi. Et il est un peu la raison pour laquelle j'ai fait Escape Game. Il est tellement le maître des films d'horreur avec la saga Conjuring et tous les spin-offs que je n'avais pas envie de faire un autre film de fantômes car je savais que je ne ferai jamais mieux que lui. Donc j'ai eu envie de faire autre chose, et Escape Game est arrivé. C'est un autre genre de film d'horreur fun qui n'est pas un film de maison hantée.
Concernant Escape Game 2, l'univers s'agrandit et nous nous rendons compte que Minos ne contrôle pas seulement les escape rooms, mais peut également manipuler la vie et les décisions des participants. Une situation qui fait écho à la période dans laquelle nous vivons d'après Adam Robitel :
On se rend compte que Minos ne contrôle pas seulement ces pièces mortelles. Ils peuvent également vous entraîner dans ces pièges, peu importe l’endroit où vous vous trouvez, ou ce que vous faites. Les choix que vous faites peuvent être influencés par Minos, sans que vous vous en aperceviez. Ça fait écho à la pandémie que nous traversons, et les confinements successifs qui nous ont privés trop longtemps de liberté.
Étant donné qu'Escape Game 2 avait été officialisé avant même la sortie du premier film, nous avons demandé à Adam Robitel si un troisième film était attendu :
Je l’espère vraiment. Et j’espère en faire beaucoup d’autres. Mais ça dépendra du public. Si l’engouement est toujours présent ou pas.
Il se pourrait donc que la saga Escape Game s'étende encore, et bien plus loin qu'avec un troisième film tant les possibilités de l'univers semble infinies.