Gladiator 2 : Barry Keoghan explique pourquoi il a quitté le film de Ridley Scott

Gladiator 2 : Barry Keoghan explique pourquoi il a quitté le film de Ridley Scott

Acteur en pleine ascension, Barry Keoghan aurait dû tenir un rôle important dans le très attendu "Gladiator 2". Il a récemment expliqué pourquoi il avait quitté le projet.

Barry Keoghan a dû choisir

Lorsqu'il a été annoncé que Barry Keoghan, acteur irlandais de 31 ans et déjà figure éminente de la jeune génération, serait au casting de Gladiator 2, face notamment à son compatriote Paul Mescal, la pioche semblait parfaite. Après ses performances notamment dans Mise à mort du cerf sacré et Les Banshees d'Inisherin, le casting de Barry Keoghan dans le rôle du co-empereur Geta, impliqué dans un conflit fratricide avec son frère et co-empereur Caracalla, laissait donc joyeusement rêveur.

Les Banshees d'Inisherin
Les Banshees d'Inisherin ©Searchlight Pictures

Mais il y a quasiment un an jour pour jour, on apprenait que l'acteur se retirait du projet. Très de temps après, c'est ainsi Fred Hechinger qui était officialisé dans le rôle de Geta. À l'époque, les médias avaient évoqué un "conflit de plannings". Une raison parfois sincère, et parfois un terme lâché pour dissimuler d'autres conflits. Tout récemment, lors de sa présence au Festival de Cannes, Barry Keoghan a expliqué ce qu'il en était.

Bird plutôt que Gladiator 2

Présent au Festival de Cannes 2024 avec le film d'Andrea Arnold Bird, en compétition, Barry Keoghan a été interviewé par IndieWire. Au micro de nos confrères américains, l'acteur a ainsi expliqué qu'il avait quitté la production de Gladiator 2 pour celle de Bird, confirmant donc qu'il y avait bien un conflit de plannings.

Conflit, conflit de plannings. Je suis un grand fan de "Gladiator" et un grand fan de ce casting. C'est dommage de ne pas pouvoir faire les deux. Mais ça arrive dans ce métier. On ne peut pas faire les deux. (...) Ça arrive toujours. Et aussi, tourner dans deux pays différents rend les choses très difficiles.

Barry Keoghan, plutôt que de favoriser la super-production de Ridley Scott, a donc choisi le cinéma d'auteur d'Andrea Arnold et son nouveau film Bird. Un mal pour un grand bien, puisqu'il incarne avec dans celui-ci, avec une grâce unique, un jeune père bloqué à l'adolescence, aussi aimant et inconstant qu'il est tatoué sur tout le corps, fonçant sur sa trottinette dans les rues d'une ville côtière anglaise défavorisée. Une très grande performance, qui pourrait bien le désigner comme favori aux prestigieuses récompenses d'interprétation des premiers mois de 2025...