Hommages à Michel Serrault dans la presse et à la télévision

Les hommages au comédien Michel Serrault se multiplient depuis l’annonce de son décès dimanche soir. Ainsi, bon nombre de radios et de télévision ont chamboulé leurs programmes…

A la télévision et à la radio

TF1, France Télévisions, Arte, M6, RTL, France Inter et Europe 1 ont changé leurs programmes pour rendre hommage à l'acteur Michel Serrault, décédé dimanche soir à l'âge de 79 ans.

Tf1
Diffusion de la fiction Monsieur Léon de Pierre Boutron lundi à 20h50, dans laquelle Florence Pernel et Clémentine Célarié donnaient la réplique à l'acteur disparu. La chaîne diffusera d'autre part le 15 août, à 20H50, L'affaire Dominici de Pierre Boutron, dans laquelle Michel Serrault incarnait l'accusé et Michel Blanc, le commissaire chargé de l'enquête.

France Télévision
Au sein du groupe public France Télévisions qui salue la mémoire d'un "homme de coeur, de tous les talents, généreux et humain", France 2 propose lundi, à 20H50, le film d'Etienne Chatilliez, Le Bonheur Est Dans Le Pre, suivi d'une rediffusion de l'émission de Michel Drucker "Vivement dimanche", du 23 janvier 2000, dont Michel Serrault était l'invité.
France 3 rediffuse lundi L'Avare de Molière, réalisé pour cette chaîne, dans lequel Michel Serrault interprète Harpagon, puis mardi le film Nelly Et Mr Arnaud, ainsi qu'un documentaire de 120 minutes, "Michel Serrault, le portrait", qui sera également rediffusé par France 5, le 1er août, à 15H30.

Cette chaîne diffusera également le 2 août deux autres films interprétés par l'acteur, Le Viager, de Pierre Tchernia, et Garde A Vue, de Claude Miller.
Arte diffusera le 9 août à 20H40 Les Fantomes Du Chapelier, de Claude Chabrol.

M6
M6 diffusera quant à elle le film La cage aux folles à 20h50, suivi de La cage aux Folles 2 à 22h25, au lieu respectivement des films Nuit d’ivresse et Monique initialement prévus.

Et aussi…
Paris Première diffuse lundi 30 un numéro de 93 Faubourg saint Honoré avec Michel Serrault et la pièce de Georges Feydeau On purge bébé (1961) (rediffusions le 1er août et le 3 août).
RTL devait rendre hommage à l'acteur toute la journée de lundi, notamment dans ses flashs et ses journaux, à 12H30 et 18H00, avec des témoignages d'amis et de personnalités. France Inter rend hommage le 30 à Michel Serrault (ainsi qu'à Ingmar
Bergman, qui vient également de disparaître) dans son magazine d'actualité culturelle "Escale estivale", ainsi que le 3 août, de 15H00 à 17H00, dans "Cuisines et dépendances".
Pour sa part, Europe 1 devait diffuser de 15H00 à 16H00 la toute dernière interview tv/radio (janvier) de Michel Serrault au micro de Nathalie Saint Cricq pour l'émission "Quand j'étais petit".

Dans la presse…

 

"Un clown, un caméléon, un farceur", "un humain très humain", "une présence": les éditorialistes de la presse nationale et régionale multiplient mardi les hommages au comédien Michel Serrault, mort dimanche soir à 79 ans.
Michel Serrault "était un homme qui ressemblait à tous les autres, mais qui n'était pas exactement comme eux. Un pitre et un homme de foi, un homme doux et pacifique, qui adorait susciter l'inquiétude. Mais tendrement, malicieusement", écrit Armelle Héliot dans Le Figaro.

Dans La Croix, Dominique Gerbaud estime que "Michel Serrault, plus comédien qu'acteur, ne jouait pas ses rôles, il les vivait". "Il faisait rire, apportait des émotions comme une offrande et avait une façon très personnelle de dire simplement, de susurrer des choses profondes. Avec un côté vieille France qui donnait beaucoup de charme, d'élégance et de profondeur à son propos", poursuit-il.

Dans Sud-Ouest, Frank De Bondt estime que "si la boulevardière +Cage aux folles+ l'a propulsé relativement tard au premier rang des comédiens français, c'est dans des rôles inquiétants de suspect ou de psychopathe que l'ancien séminariste, qui aimait balader le public entre le rire et l'émotion, a donné toute la mesure de son talent."

"Serrault était un clown, un caméléon, un farceur", écrit pour sa part Didier Pobel dans Le Dauphiné Libéré. "Michel Serrault était un amuseur, osant tout, le pire comme le meilleur, matière malléable longtemps condamnée aux navets avant de devenir un monstre sacré de la trempe d'un Bourvil ou d'un Gabin", renchérit Bernard Revel dans L'indépendant du Midi.

"Nous n'allons pas pleurer Serrault même s'il va beaucoup nous manquer. Ce serait lui manquer de respect. Peu importe qu'on croit au Ciel, comme lui, ou qu'on n'y croit pas, il est simplement parti faire rire ailleurs", conclut plein d'espoir Olivier Picard dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

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A.C. (30 juillet 2007 – Avec AFP)