C'était dans l'ère il y a plusieurs semaines et c'est désormais officiel : J.J. Abrams et sa boîte Bad Robot s'allient avec la Warner pour la future plateforme de streaming HBO Max. Le deal, pluriannuel, doit coûter extrêmement cher pour bloquer un tel talent.
Les histoires d'amour les plus longues sont les plus belles. Celle entre la Warner et J.J. Abrams perdure déjà depuis longtemps. En juin dernier, on vous rapportait que les deux camps étaient proches de trouver un accord pour un contrat aboutissant sur un ensemble de productions issues de la boîte de J.J. Abrams, Bad Robot. Un rapprochement évident car de multiples séries ont été faites en collaboration avec le studio, et d'autres sont déjà prévues. Cela a pris le temps qu'il fallait et c'est désormais officiel : Bad Robot a signé un contrat d'exclusivité avec WarnerMedia. Plusieurs studios étaient sur le coup pour rafler la mise mais Abrams a préféré opter pour la continuité et rester en terrain (très) connu - certains lui reprocheront le manque de prise de risque.
Pas que des films et séries en préparation
Aucune somme n'est avancée mais si on se fie aux précédentes rumeurs, on devrait se situer aux alentours des 500 millions de dollars. The Hollywood Reporter tempère ça en avançant qu'on serait plutôt dans les 250 millions. Une somme qui reste conséquente et qui s'explique par les conditions du contrat. Actif jusqu'en 2024, il comprend la création de séries, de films, de jeux vidéo (via Warner Bros. Interactive Entertainment) et de contenus digitaux. Pour les séries, l'évidence veut qu'elles soient sur la future plateforme HBO Max mais qu'en sera-t-il des films ? Rien n'indique que la Warner ne veuille pas utiliser ce partenariat avec Abrams sur le grand écran.
Une signature qui sera importante dans le combat entre les plateformes de streaming. Warner va débarquer sur le marché avec HBO Max et bénéficier des créations de J.J. Abrams ne sera pas de trop. Tout le monde se cherche des noms qui peuvent leur offrir des titres inédits de qualité. Plus tôt cette semaine, on a pu apprendre que Netflix avait par exemple signer un contrat avec Patty Jenkins pour de la création de contenu sur trois ans. La pratique est courante pour pas que des noms importants aillent papillonner à droite et à gauche avec des projets intéressants. Si les firmes ont les moyens financiers de s'offrir des talents de cette ampleur, ils n'auraient aucune raison de s'en priver.