Dans "Jalouse", Karin Viard joue le rôle d'une mère de famille qui traverse une crise de jalousie maladive, en particulier vis à vis de sa propre fille. Si elle étincelle dans ce film, les réalisateurs David et Stéphane Foenkinos avaient cependant peur qu'elle refuse le rôle.
Jalouse : Karin Viard au sommet de son art
Jalouse sorti en 2017 est le deuxième long-métrage réalisé par les frères David et Stéphane Foenkinos après La Délicatesse sorti en 2011. Dans cette comédie, Karin Viard interprète le rôle d'une professeure de lettres divorcée. Mère attentionnée, elle devient du jour au lendemain prise d'une jalousie maladive.
Sa première cible est sa propre fille de 18 ans, Mathilde (Dara Tombroff), sublime danseuse classique. Et cela s'étend rapidement au-delà de son cercle familial : amis, collègues et même son voisinage vont faire les frais de cette soudaine crise de jalousie.
Aux côtés de Karin Viard, le casting se compose notamment d'Anne Dorval, Anaïs Demoustier, Thibault de Montalembert ou encore Bruno Todeschini. Le film a connu un joli succès en salles puisqu'il cumulé plus de 750 000 entrées en France.
Pourquoi les réalisateurs craignaient que Karin Viard refuse ?
Cette comédie grinçante dans la lignée de Tatie Danielle (dans lequel Karin Viard tenait d'ailleurs son premier rôle au cinéma) a été écrite pour l'actrice française. Pourtant, les deux réalisateurs avaient peur qu'elle refuse le rôle. Ils expliquaient pourquoi dans le dossier de presse du film :
Le film a été écrit et pensé pour Karin. Nous avions évidemment peur qu’elle refuse compte tenu du caractère extrême du personnage (...)
Mais heureusement pour les deux frères, l'actrice n'a pas réfléchi très longtemps avant de leur dire oui. Et elle est même allée plus loin :
Le fait qu’elle ait accepté immédiatement et avec enthousiasme nous a fortement encouragés. Dès la première lecture, elle nous a même dit : « N’hésitez pas à aller plus loin ! »
De son côté, Karin Viard expliquait pourquoi le scénario de Jalouse l'avait tout de suite emballée :
J’ai immédiatement été tenté par le rôle de Nathalie. On nous raconte souvent des histoires de femmes qui abordent la cinquantaine en ayant envie de coucher avec des hommes plus jeunes, ou d’autres qui sont tout simplement au bout du rouleau. Ici c’est un personnage complexe, comme je les aime, qui n’est pas doté d’une seule couleur. Puis j’ai trouvé le script très bien écrit, avec des rôles secondaires fouillés et un thème finalement assez peu traité (...)