Remake du dessin animé culte de 1992, « La Belle et la Bête » était un film très attendu en 2017. Le film a d’ailleurs pris soin de rester authentique sur ses décors, s’inspirant d’une petite commune française.
La Belle et la Bête : une nouvelle adaptation
Que d’adaptations pour le conte La Belle et la Bête, écrit au milieu du 18e siècle par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont. En effet, depuis cette œuvre, les romanciers, dramaturges, metteurs en scène, chorégraphes ou même showrunners se sont accumulés pour offrir un autre format de cette histoire. Au cinéma, il y a ainsi eu deux énormes adaptations : la première sortie en 1946, mise en scène par Jean Cocteau.
Tandis que la seconde est un dessin animé sorti en 1992, et qui fera un tabac (permettant dans le même temps à Disney de renaître de ses cendres après des décennies compliquées).
Pour rappel, La Belle et la Bête suit une jeune femme appelée Belle qui choisit de se sacrifier pour sauver son père, condamné à mort par une hideuse créature : La Bête. Elle réussit alors à passer un marché avec le monstre, qui épargne son père tandis qu’elle le remplace en tant qu’otage. Commence alors une histoire d’amour troublante entre deux personnages diamétralement opposés.
En 2017, La Belle et la Bête en version live voit le jour au cinéma. Porté par Emma Watson, le film est un immense succès commercial avec 1,2 milliard de dollars de recettes.
Une retranscription typique du terroir français
En 1989, l’équipe du film d’animation s’était rendue dans la vallée de la Loire afin de s’inspirer des décors aux alentours. Le but était d’offrir une vision authentique des paysages français. Presque 30 ans plus tard, ce remake de La Belle et la Bête fait la même chose.
Ainsi, le réalisateur Bill Condon et sa chef décoratrice Sarah Greenwood se sont eux aussi rendus en France pour un voyage plein de recherches et de repérages.
Au cours de leur visite, ils sont tombés amoureux du village de Conques, dans l’Aveyron. Cette petite commune, réputée pour être l’une des étapes du chemin de St-Jacques-de-Compostelle, a vu ses monuments être classés au Patrimoine National de l’UNESCO. Autant dire que ce n’est pas n’importe quel village. D’ailleurs, comme le révèle la radio locale Radio Totem, Conques n’a vraiment pas laissé indifférent le réalisateur :
Le film a été majoritairement tourné en prises de vues réelles, une partie de l’équipe était donc venue dans le petit village de Conques pour faire des repérages. Mais un tournage dans le village aveyronnais aurait nécessité de profondes transformations de la petite cité. Des clichés ont été réalisés en amont du tournage, ils ont ensuite servi pour recréer des décors en studio en Irlande. Le fameux tympan de l’Abbatiale a notamment servi à inspirer certaines images du film.