Gerard Butler est de retour dans le rôle de Mike Banning dans "La Chute de Londres". Sortie en 2016, cette suite de "La Chute de la Maison-Blanche" s'est fait massacrer par une partie de la presse.
La Chute de Londres : assaut sur la capitale anglaise
Après La Chute de la Maison-Blanche, Gerard Butler assiste en 2016 à La Chute de Londres. Un deuxième opus dans lequel le président Benjamin Asher (Aaron Eckhart), la directrice du Secret Service américain Lynne Jacobs (Angela Bassett) et l'agent Mike Banning (Gerard Butler) se rendent dans la capitale anglaise pour les obsèques du Premier ministre britannique. Des terroristes ont en réalité empoisonné l'homme politique et souhaitent profiter de ses funérailles pour éliminer de nombreux grands dirigeants de la planète.
Alors que les assaillants détruisent une partie de la ville, Mike Banning parvient à protéger Benjamin Asher et à l'extirper de la zone de danger. Mais leurs ennemis - des trafiquants d'armes pakistanais - ne comptent évidemment pas les laisser s'en sortir aussi facilement...
Morgan Freeman, Radha Mitchell, Robert Forster, Melissa Leo, Jackie Earle Haley, Alon Abutbul, Charlotte Riley et Adel Bencherif complètent la distribution du film d'action, mis en scène par Babak Najafi (Proud Mary). Un deuxième volet qui s'est fait massacrer par la presse internationale à sa sortie.
Un film d'action massacré par la presse
Comme le relate l'Independent en 2016, La Chute de Londres est notamment taxé de racisme et se voit accuser de vouloir "semer la peur après les attentats" qui ont touché Paris en 2015, et de ne pas respecter les familles des victimes. Pour Variety, le long-métrage est "laid et réactionnaire", "raciste" et "islamophobe". The Hollywood Reporter assure de son côté que le film d'action alimente "la paranoïa" après les attaques survenues en novembre 2015 dans la capitale française. Des critiques que l'on retrouve également dans la presse française, même si plusieurs médias évoquent malgré tout une série B honnête et décomplexée.
Ces reproches font suite à une polémique provoquée par la mise en ligne de la bande-annonce, quelques jours avant la commémoration des attentats qui avaient touché Londres onze ans plus tôt. Le 7 juillet 2005, quatre explosions avaient lieu dans les transports publics et avaient fait 56 morts et plus de 780 blessés. Philip Nelson, président du Tavistock Square Memorial (l'un des lieux touchés par les attaques), déclare alors :
Ce n’est pas la première fois qu’Hollywood se montre choquant. Si l’histoire parle de terrorisme, c’est extrêmement choquant. Des gens sont morts récemment d’attaques terroristes en Tunisie. Et puis, l’été est-il vraiment le meilleur moment pour promouvoir ce genre de films ?
Des reproches qui n'empêchent pas Mike Banning de revenir au cinéma en 2019 dans La Chute du président. Mais dans ce troisième opus, l'ennemi vient cette fois de l'intérieur.