Ce soir TF1 diffuse "La Chute du président", troisième opus de la saga d'action de Gerard Butler, et le moins rentable en dépit d'une forte augmentation des scènes d'action.
Gerard Butler devient un fugitif dans La Chute du Président
La filmographie de Gerard Butler ne contient pas que des films aussi mémorables que 300 (2006). Pour autant, la saga La Chute, initiée avec La Chute de la Maison-Blanche (2013), se place dans le haut du panier de la carrière de l'acteur. Dans le premier opus, réalisé par Antoine Fuqua, il apparait dans le rôle de l'agent Mike Banning, le seul encore présent dans la Maison-Blanche après une attaque terroriste nord-coréen, et qui pourra sauver le président. Le succès du film a ouvert la voie à une suite, La Chute de Londres (2016), où Mike Banning doit cette fois empêcher un complot visant les dirigeants mondiaux du G7.
Aaron Eckhart et Morgan Freeman y reprenaient respectivement leur rôle du président des États-Unis et d'Allan Trumbull, vice-président des États-Unis, après avoir été président de la Chambre des représentants. Ce dernier a continué de gravir les échelons, devenant à son tour le président des États-Unis dans La Chute du Président (2019).
Pour ce troisième opus, Ric Roman Waugh a succédé à Babak Najafi à la réalisation. Le cinéaste a replacé l'intrigue aux États-Unis, et fait de Mike Banning le coupable idéal d'un attentat contre le président. C'est lors d'une partie de pêche avec Alan Trumbull que l'agent remarque que des drones s'apprêtent à les attaquer. Unique survivant avec le président qu'il vient de sauver, Banning se réveille à l'hôpital menotté - son ADN ayant été retrouvé sur le dispositif de lancement des drones. Il n'aura alors d'autre choix que de s'échapper et de trouver les vrais responsables pour pouvoir prouver son innocence.
Un succès moins important pour le troisième opus
En plus de Gerard Butler et Morgan Freeman, on retrouve au casting de La Chute du Président Tim Blake Nelson, Jada Pinkett Smith, Danny Huston, Piper Perabo et Nick Nolte. À l'évidence, l'idée avec ce film était de proposer encore plus d'action tout en gardant le même concept d'une attaque visant le président américain. Cette surenchère se traduit par une forte augmentation des séquences d'action par rapport aux deux opus précédents, comme le racontait Gerard Butler dans le dossier de presse du film.
Les deux premiers opus comportaient une douzaine de scènes d'action chacun et on est passé à 23 scènes pour ce nouveau chapitre, ce qui est considérable !
La production de La Chute du Président a donc quasiment doublé le nombre de scènes d'action. Malheureusement, cela n'a pas débouché sur une hausse des recettes. Produit avec un budget d'environ 40 millions de dollars, contre 70 millions et 60 millions pour les deux premiers, la conclusion de la trilogie n'a rapporté "que" 146 millions de dollars de recettes dans le monde. Un score largement inférieur aux 170 millions de dollars récoltés par le premier, et les 205 millions de dollars du second. Pour autant, avec son budget "modeste", La Chute du Président est parvenu à être rentable.
Pour autant, un quatrième film n'a pas été commandé pour le moment. À la place, une série dérivée, titrée Paris Has Fallen, a été imaginée. Une co-production française à découvrir sur Canal+ à partir du 23 septembre 2024, avec Tewfik Jallab en officier de protection du ministre français de La Défense, Ritu Arya en agent du MI6 et Emmanuelle Bercot en Présidente de la République française.