Sorti en 2017, "La Montagne entre nous" avec Kate Winslet et Idris Elba est un survival haletant filmé dans des conditions éprouvantes, qui n'a pas été une mince affaire pour les comédiens.
La Montagne entre nous : Kate Winslet et Idris Elba en mode survie
Sorti en novembre 2017, le film La Montagne entre nous réalisé par Hany Abu-Assad met en scène Kate Winslet et Idris Elba dans la peau de deux étrangers qui, après un tragique accident d'avion, doivent compter l'un sur l'autre pour survivre dans une chaîne de montagnes enneigée et isolée.
Alex Martin, photojournaliste interprétée par Kate Winslet, et Ben Bass, neurochirurgien joué par Idris Elba, se retrouvent face à des défis physiques et émotionnels qui testent leur endurance et leur volonté de survivre. Leur périple les oblige à pousser leurs limites personnelles et à forger une connexion inattendue dans des circonstances extrêmes.
Le long-métrage n'est pas basé sur une histoire vraie, mais est une adaptation du roman éponyme écrit par Charles Martin et paru en 2010.
Malheureusement, La Montagne entre nous n'a pas connu un gros succès au box-office, avec seulement 63 millions de dollars de recettes à travers le monde, pour un budget estimé à 35 millions. En France, le film n'avait attiré que 289 000 spectateurs.
En décors réels
Le tournage du film La Montagne entre nous s'est déroulé dans des conditions particulièrement exigeantes, imposant à l'équipe un environnement à la fois magnifique et redoutable. Situé près d'Invermere au Canada, au cœur de la chaîne de montagnes Purcell, le site choisi offrait un cadre naturel authentique nécessaire à l'histoire, mais sa beauté était contrebalancée par les difficultés logistiques et les défis physiques que représente le travail dans des conditions de froid extrême.
L'accès à ces lieux reculés ne pouvait se faire à pied, nécessitant l'usage de trois hélicoptères robustes et adaptés aux conditions de vol en haute altitude. Les rotations vers le sommet, pouvant durer jusqu'à quarante minutes, étaient tributaires des caprices du climat, et l'espace limité à bord exigeait une sélection rigoureuse du personnel et du matériel. Chaque élément transporté devait être soigneusement planifié, afin d'éviter des allers-retours risqués pour récupérer du matériel oublié.
Un défi physique pour Kate Winslet
En haute montagne, la rareté de l'oxygène rendait chaque action plus fatigante, y compris la répétition des scènes, amplifiant l'exigence physique de la production. Les acteurs, Kate Winslet et Idris Elba, ont dû relever le défi de réaliser presque toutes leurs cascades eux-mêmes, augmentant l'intensité de leur expérience, comme l'avait souligné Kate Winslet au moment de la sortie du film :
Je n'ai jamais fait un film qui demande autant d'énergie. Le seul fait de respirer en altitude était épuisant. Chaque matin, je mettais quarante-cinq minutes pour m'habiller. Je portais trois collants de soie sous mon pantalon, quatre hauts de soie, j'avais des tas de bouillottes partout sur le corps... Mais j'ai adoré ce défi physique.
avait confié la comédienne à nos confrères du Parisien.
Le matériel de tournage devait également être préparé pour résister au froid glacial, les batteries étant particulièrement vulnérables aux basses températures, ce qui pouvait conduire à l'interruption des prises de vue. Ces contraintes expliquent pourquoi peu de productions cinématographiques s'aventurent dans des décors aussi hostiles, mais elles contribuent également à l'authenticité et à l'intensité dramatique du film, offrant au spectateur une expérience visuelle des plus immersives.