Proposant un spectacle visuel d'une qualité rare, les images de "La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume" tiennent-elles la comparaison avec celles du film de James Cameron "Avatar : La Voie de l'eau" ? On a posé la question au réalisateur Wes Ball, qui pointe une différence...
Wes Ball aux commandes du futur
Avec La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume, Wes Ball relance avec brio la franchise La Planète des Singes, sept ans après La Planète des Singes : Suprématie et la disparition du légendaire César. C’est ainsi autour de celui-ci, devenu le « Moïse » des primates, que s’articule ce nouveau monde dans lequel les singes sont tout-puissants. En effet, différents clans de singes vivent maintenant dans un monde revenu à l’état sauvage dans La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume, chacun ayant son rapport à César et son héritage. Héritage de paix et bienveillance ou héritage de guerre et de domination ? C’est dans ce monde parcouru de tensions que Noa, jeune chimpanzé, va devoir grandir et montrer l’exemple…
"Une création de monde plus importante"
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume propose des effets spéciaux spectaculaires, dans sa création et animation de décors comme concernant les résultats de la performance capture. Pour ces images, Wes Ball a travaillé avec la société de post-production Weta, créée par Peter Jackson, utilisant une technologie déjà à l'oeuvre sur Avatar : La Voie de l'eau, référence du genre. Il nous a confié, au sujet de cette comparaison, qu'il accordait un petit plus à La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume :
Wes Ball : J’entends cette comparaison avec Avatar. Déjà, ça aide d’avoir travaillé avec les mêmes studios. Mais je crois que pour La Planète des Singes, il y a une création de monde plus importante. Parce qu’il y a plusieurs endroits très différents, et certains sont très spectaculaires. Des buildings qui se transforment en montagnes, des épaves de navires échouées…
Il y a une grande variété d’environnements, et c’était très intéressant et amusant de le créer. Une des dimensions du film est celle du voyage, du périple, et ces endroits servent ce périple, avec notre monde ancien que les singes explorent et redécouvrent.
Je suis honoré de faire partie de cette franchise parce que c’est une des seules où l’on peut être confiant sur une scène où simplement deux personnages se parlent autour d’un feu de camp, et la faire avec les meilleurs effets spéciaux possibles.
Wes Ball dresse ainsi le constat factuel que la variété du monde dans lequel se déroule son film dépasse celle d'Avatar : La Voie de l'eau. Quant à savoir quelle esthétique est la plus réussie, quantité ne faisant pas qualité, c'est au public de choisir. Mais c'est en tous les cas la preuve que l'usage de cette technologie s'étend et se perfectionne. Et la certitude que le prochain film de James Cameron montera encore, comme de coutume, le niveau.