L'Assaut : retour sur la préparation extrême de Vincent Elbaz avec le GIGN

L'Assaut : retour sur la préparation extrême de Vincent Elbaz avec le GIGN

Pour "L'Assaut", récit de l'intervention du GIGN pour libérer les otages du vol Air France 8969 en 1994, Vincent Elbaz s'est astreint à un entraînement physique intense, doublé de stages commando avec les instructeurs du GIGN. Une préparation nécessaire pour donner au film son réalisme avancé, et aussi pour rendre hommage aux véritables gendarmes intervenus ce jour-là.

L'Assaut, un thriller tendu pour une célèbre prise d'otages

En 2011, Julien Leclercq présente son deuxième long-métrage, L'Assaut. Ce thriller policier raconte avec un réalisme remarquable l'assaut du GIGN pour mettre un terme à la prise d'otages du vol Air France 8969 en décembre 1994, sur le tarmac de l'aéroport de Marignane. Un événement à l'époque retransmis en direct à la télévision, et qui avait stupéfié le monde entier.

Pour faire son film et raconter l'histoire de Thierry Prungnaud (Vincent Elbaz) et de Denis Favier (Grégori Derangère) , les deux hommes qui mènent le groupe du GIGN pour libérer les otages, Julien Leclercq a souhaité coller au plus près de la réalité. Ce pourquoi, notamment, la séquence de l'intervention de L'Assaut se déroule en temps réel, pour tenter de rendre avec le plus d'authenticité possible ce moment si critique. Une nécessité pour rendre le film immersif aux yeux des spectateurs, et aussi pour faire honneur aux gendarmes, qui sont intervenus quasiment "à l'aveugle" pour libérer les passagers de l'avion.

L'Assaut
L'Assaut ©Mars Distribution

Pour Vincent Elbaz, cela a a impliqué une préparation physique très intense auprès des forces du groupe d'élite de la gendarmerie nationale.

 Vincent Elbaz : "On a effectué des exercices de tirs et des stages commando"

Pour incarner à l'image l'adjudant-chef Thierry Prungnaud, véritable héros de l'assaut - il neutralise 3 des 4 preneurs d'otages mais est blessé de 7 balles et par l'explosion d'une grenade -, Julien Leclercq et Vincent Elbaz ont pris les choses très au sérieux. Pendant la promotion du film, Julien Leclercq expliquait à propos de la préparation de son acteur :

Après avoir rencontré des hommes du GIGN, il a compris qu'il avait besoin d'un entraînement sportif de très haut niveau pour être crédible et il s'est donc entraîné sans relâche avec un coach pendant six mois.

Une préparation physique déjà importante, qu'il a fallu doubler d'un entraînement au combat à mains nues et aux armes à feu. Sans compter les exercices très particuliers propres au GIGN. Le making-of ci-dessous le détaille.

Vincent Elbaz racontait alors :

On a eu la chance d’être entraînés par les hommes du GIGN eux-mêmes. Avant de s’atteler à l’entraînement purement physique, on a commencé par s’asseoir autour d’une table, où nos instructeurs nous ont présenté des images d’archives qu’ils nous ont commentées. Ils nous ainsi expliqué leur stratégie, leur approche de l’événement, et la manière dont ils ont géré la crise de Marignane. Par la suite, on a effectué des exercices pratiques de tirs et des stages commando.

Comme on peut le voir dans le making-of, Vincent Elbaz apparaît à plusieurs reprises en pleine préparation de son rôle. L'encadrement du GIGN ne s'est pas limité à cette préparation. Il s'est en effet étendu à toute la production de L'Assaut, puisqu'un conseiller technique était là en permanence pour s'assurer que les faits et gestes reproduits étaient bien réalistes. Comme l'explique ainsi le commandant Denis Favier, hors de question que le GIGN soit impliqué si le film doit donner une image approximative erronée de leurs métiers...