Vincent Lagaf' fait ses premiers pas au cinéma en 2010 avec la comédie d'action "Le Baltringue". Depuis l'énorme bide du film, l'animateur n'a pas retenté l'expérience.
Le Baltringue : Vincent Lagaf' devient Mr. Guy
De nombreux animateurs télé ont déjà tenté leur chance au cinéma, avec plus ou moins de réussite. Patrick Sébastien (T'aime), Nagui (Une femme très, très amoureuse) ou encore Stéphane Plaza (J'ai perdu Albert) s'y sont cassé les dents, au même titre que Vincent Lagaf'. En 2010, l'ancien présentateur du Bigdil prête ses traits à Mr. Guy dans la comédie d'action Le Baltringue, réalisée par Cyril Sebas (Gomez vs Tavarès).
Vedette d'une émission de téléachat, Mr. Guy croise un jour la route de Sam (Philippe Cura), un agent secret en mission pour démanteler un dangereux réseau de trafiquants. L'animateur un brin collant se retrouve embarqué dans de nombreuses courses-poursuites et autres fusillades, parasitant sans cesse son partenaire improvisé. Jean-Luc Couchard, Noom Diawara, Jo Prestia et Ken Samuels complètent la distribution de ce buddy movie désastreux écrit par Vincent Lagaf' en personne et Bibi Naceri.
Un énorme bide
À l'origine, Vincent Lagaf' envisage une idée beaucoup plus sombre pour le script de son premier film, comme il l'explique dans l'émission On fait le plein ! en 2010 :
Je voulais être un animateur de télévision, ce que je suis, animateur de télé d'access prime-time, (...) et à partir du moment où je sors du studio, je deviens un tueur à gages. Complètement cynique, une schizophrénie totale !
Le présentateur abandonne finalement ce concept, qui aurait pu "choquer" le public et donc ruiner ses débuts au cinéma. Néanmoins, le fait de retravailler le scénario ne l'aide pas à rencontrer le succès. L'écriture est d'ailleurs un calvaire, comme le confie l'animateur à TV Mag en 2008, cité par BFMTV :
Il y a eu quinze moutures et Cyril Sebas en a finalisé l'écriture. En fait, ça a été une vraie galère.
Après avoir réuni seulement 17 spectateurs lors de sa première séance parisienne, Le Baltringue termine sa carrière à 41 109 entrées et disparaît des salles obscures au bout de trois semaines. Ce qui ne décourage pas Vincent Lagaf' à l'époque. Interrogé par Var-Matin et cité par PurePeople, le présentateur qui a investi un million d'euros de sa poche sur les quatre millions de budget global déclare :
Rassurez-vous, je ne suis pas au bout d'une corde. On va retomber sur nos pieds, ne serait-ce qu'avec les diffusions télé ou les DVD.
L'animateur va même jusqu'à annoncer la suite du long-métrage au quotidien. Un deuxième opus qui n'a cependant jamais vu le jour...