Saviez-vous que la réplique la plus culte du film "Le Dîner de cons" de Francis Veber avec Jacques Villeret et Thierry Lhermitte avait été inspirée d'une légende du football française ? On vous raconte cette incroyable anecdote.
Le Dîner de cons : 25 ans déjà !
Au panthéon des comédies françaises les plus cultes, Le Dîner de cons se place très haut dans le classement. Sorti en 1998, le film réalisé par Francis Veber est adapté de la pièce de théâtre éponyme écrite par ce dernier et mise en scène par Pierre Mondy en 1993. Jacques Villeret, déjà à l'affiche de la pièce, a repris le rôle de François Pignon dans le film.
Face à lui, on retrouve Thierry Lhermitte dans le rôle de Pierre Brochant, un grand éditeur parisien, qui, comme chaque mercredi, organise avec ses amis ce qu'ils appellent un "dîner de cons". Le principe est simple : chaque participant amène un "con" pour se moquer de lui et le vainqueur de la soirée remporte un prix. Sauf que François Pignon est un champion hors pair, et Pierre Brochant va le découvrir à ses dépends, lorsqu'il lui demandera de l'aider à récupérer sa femme...
Le long-métrage mettant également en scène Francis Huster et Daniel Prévost s'était classé à la deuxième place du box-office français en 1998 avec neuf millions d'entrées, derrière Titanic. Ses multiples rediffusions à la télévision ont finir d'asseoir son statut de film culte.
"Ah bon, il a pas de prénom ?"
Lorsque l'on évoque Le Dîner de cons, LA réplique culte qui vient tout de suite en tête est évidemment le dialogue de sourds entre François Pignon et Pierre Brochant, lorsque celui-ci lui parle de son ami Juste Leblanc.
Cette séquence culte du film a été inspirée par le footballeur star Just Fontaine (décédé en février dernier), comme l'avait déclaré ce dernier à La Dépêche du Midi en 2007 :
J'ai été invité par Olivier Poivre d'Arvor à participer à cette manifestation (...) Je me souviens avoir été interviewé en compagnie de l'actrice Clémentine Célarié et j'avais raconté à cette occasion une anecdote qui collait à la manifestation. Elle remonte au temps de mon arrivée au Stade de Reims, en 1956. C'est le neveu d'Albert Batteux en rentrant chez lui qui raconte à ses parents : "Vous savez, il y a un nouveau joueur au club, un attaquant, qui n'a pas de prénom. Il s'appelle... Just Fontaine, c'est tout !" Cette anecdote, je l'ai relatée par la suite à Pierre Mondy qui s'en est servi dans sa pièce de théâtre, "Le Dîner de cons", avec tout le succès qu'on lui connaît
avait déclaré l'ancienne gloire du football française.