"Le Dîner de cons" de Francis Veber est l'une des comédies françaises les plus cultes de l'histoire. Mais son tournage n'a pas été de tout repos, en particulier pour Thierry Lhermitte qui a récemment avoué avoir beaucoup souffert.
Le Dîner de cons : une success story française
Sorti dans les salles françaises en avril 1998, Le Dîner de cons figure toujours dans le top des comédies françaises les plus cultes de l'histoire. Réalisé par Francis Veber et adapté de sa pièce de théâtre éponyme, le film s'est hissé à la deuxième place du box office français de l'année 1998 avec neuf millions d'entrées, juste derrière un certain Titanic.
Ce régal de comédie réunissait deux géants du cinéma français : Thierry Lhermitte et Jacques Villeret. Ce dernier tenait d'ailleurs déjà le rôle de François Pignon dans la pièce de théâtre de 1993.
François Pignon est l'archétype même du "con" que Pierre Brochant (Thierry Lhermitte) et ses amis recherchent pour leur dîner du mercredi soir. Le bien-nommé "dîner de cons" repose sur un concept simple : chaque invité convie un con, et celui qui a dégoté le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Pierre Brochant croit avoir dégoté le champion toutes catégories confondues en la personne de Pignon dont le passe-temps favori est de construire des monuments en allumettes. Mais le dîner ne va (évidemment) pas se passer comme prévu.
Un tournage très éprouvant pour Thierry Lhermitte
Si Le Dîner de cons est à se tordre de rire en raison de ses nombreuses répliques cultes ("Ah bon, il a pas de prénom ?"), le tournage n'a en revanche pas été une partie de plaisir pour Thierry Lhermitte. En effet, ce dernier a déclaré lors d'une interview dans l'émission C à Vous, avoir beaucoup souffert. La raison ? L'immense exigence du réalisateur Francis Veber, qui ne laissait aucune liberté à ses acteurs.
En effet, ce dernier tenait à la musique du texte qu'il avait écrite, et ne laissait aucune place à l'à peu près. Une situation à laquelle Thierry Lhermitte n'avait jamais été confronté, et qui lui a permis de repousser ses limites :
C'était dur oui. Parce que Francis Veber veut entendre ce qu'il a écrit. Moi je n'étais pas habitué à ça (...) j'ai beaucoup souffert. Mais ça m'a beaucoup appris.
a ainsi déclaré Thierry Lhermitte.
Mais ce dernier ne garde aucune amertume envers le réalisateur, et avoue qu'il est le seul responsable du succès du film :
C'est Monsieur Veber, qui m'a beaucoup fait souffrir, le chef d'orchestre de ce chef-d'oeuvre de culture populaire.