Le 30 juin prochain, "Le Grinch" rejoindra le catalogue de Netflix. Ce film familial réalisé par Ron Howard et paru en 2000 met en scène un anti-héros vert qui déteste Noël plus que de raison.
Imaginé par le Dr Seuss en 1957, le croque-mitaine apparaît pour la première fois dans le roman Comment le Grinch a volé Noël. Il a été plusieurs fois porté à l'écran, que ce soit en version musicale ou animée, avant l'adaptation de Ron Howard.
Il faut souffrir pour être le Grinch
Si c'est Jim Carrey qui prête ses traits à ce personnage haut en couleur, le rôle aurait pu échoir à Jack Nicholson ou Eddie Murphy. Mais c'est finalement le héros de The Mask qui s'est démarqué ! A ses côtés, une adorable et curieuse fillette blonde, Cindy Lou, campée par une certaine Taylor Momsen (Gossip Girl). Et si l'acteur principal a décroché un Golden Globe pour son interprétation, se glisser dans la peau du Grinch n'a pas été une mince affaire.
Selon le maquilleur Rick Baker (Men in Black III, Maléfique), l'un des atouts majeurs du comédien pour camper le Grinch était son visage particulièrement souple, qui laissait voir ses diverses expressions en dépit du masque en latex qui le recouvrait. Mais ce n'est pas tout ! L'acteur portait aussi des fausses dents et des lentilles de contact colorées. Tout un attirail dont la pose nécessitait huit heures de travail quotidien.
Pas une partie de plaisir
Si l'on en croit les rumeurs, Jim Carrey a été relativement gêné par ces fastidieux procédés, jusqu'à s'en prendre aux maquilleurs eux-mêmes au début du tournage ! Le comédien, qui compare les sessions grimage au sentiment d'être enterré vivant, a failli quitter le projet assez rapidement. Le réalisateur Ron Howard a alors fait appel à un ex-membre de la CIA dont le travail consistait à préparer les agents à de potentielles séances de torture. Une idée qui a porté ses fruits et remis les choses en perspectives pour Carrey.
Pour ce qui est du corps croque-mitaine, semblable à une fourrure verdâtre, il a été créé à partir de poils de yak - un ruminant à la toison bien fournie. On les cousait ensuite sur un costume en lycra, un tissu extensible, afin de laisser au comédien une grande liberté de mouvements.
Un travail de titan
Attention, l'interprète du Grinch n'était pas le seul à devoir être grimé ! Chaque jour, plus de cinquante maquilleurs étaient présents sur le plateau. Les pièces de latex n'étant pas réutilisables, il en a fallu plus de 11500 pour toute la durée du tournage. Au niveau des perruques et barbes factices, quant à elles moins éphémères, on en dénombre tout de même plus de 500.
Alors, prêts à retrouver le bougon mais néanmoins attachant Grinch, dès le 30 juin sur Netflix ?