Sorti en 2004, le film catastrophe "Le Jour d'après" de Roland Emmerich s'inscrit au panthéon des longs-métrages les plus réalistes sur la fin de l'humanité sur Terre, avec des séquences de dévastation impressionnantes.
Le Jour d'après : Roland Emmerich imagine une fin du monde crédible
Depuis Independence Day, sorti en 1996, le réalisateur Roland Emmerich est passé maître dans l'art d'imaginer les pires scénarios qui conduiraient à la fin du monde. Après l'invasion des aliens, c'est un nouvel âge de glace qui faisait frémir le monde dans Le Jour d'après sorti en 2004. D'autres longs-métrages catastrophes ont suivi : 2012, et plus récemment Moonfall.
Le Jour d'après est un film à part dans la filmographie de Roland Emmerich, puisqu'il a redéfini le genre cinématographique des films catastrophes. Abordant le thème des changements climatiques, ce film se distingue par son réalisme saisissant et son impact émotionnel, des années avant que cette problématique écologique ne soit au centre des préoccupations.
Le film suit l'histoire de Jack Hall, un climatologue interprété par Dennis Quaid, dans un monde où des changements climatiques abrupts entraînent des catastrophes naturelles dévastatrices. Le récit se concentre sur la survie, la résilience et les efforts désespérés de Jack, qui avait prédit un nouvel âge de glace, pour sauver son fils Sam, joué par Jake Gyllenhaal, pris au piège dans une New York gelée et désolée. En plus de sauver ce dernier, il doit également convaincre le Président d'évacuer le pays pour sauver des millions de personnes.
Des scènes réalistes et impressionnantes
Le Jour d'après présente des séquences de destruction impressionnantes, comme celle du tsunami géant déferlant sur New York, faisant des millions de victimes.
En termes de réalisme, Le Jour d'après se distingue dans la filmographie de Roland Emmerich par son approche sérieuse et réfléchie des catastrophes naturelles. Contrairement à d'autres œuvres du réalisateur, qui sont souvent caractérisées par un ton plus léger ou un penchant pour le second degré, ce film aborde son sujet avec une gravité et une intensité qui renforcent son impact sur le spectateur.
Le film a aussi été un succès commercial. Avec un budget de production estimé à 125 millions de dollars, Le Jour d'après a rapporté près de 550 millions de dollars au box-office mondial, soit le troisième plus gros succès de Roland Emmerich, après Independence Day et 2012.