Dany Boon et Philippe Katerine se sont investis dans les scènes d'action de la comédie "Le Lion". Pour l'une d'entre elles, les deux acteurs ont eu droit à une excursion mouvementée en hélicoptère au-dessus de Paris.
Le Lion : un buddy movie à la française
Près de 40 ans après les aventures de Pierre Richard et Gérard Depardieu dans La Chèvre, Dany Boon et Philippe Katerine perpétuent la tradition du buddy movie à la française avec Le Lion. Le lion, c'est Léo Milan (Dany Boon), patient d'un hôpital psychiatrique qui prétend être un redoutable agent secret. Lorsqu'il affirme à son médecin Romain Martin (Philippe Katerine) que sa compagne est sur le point d'être kidnappée, celui-ci n'en croit pas un mot.
Mais quand sa femme Louise (Anne Serra) est réellement prise en otage, Romain demande de l'aide à Léo. Une fois sorti de sa cage, le lion se déchaîne et entraîne son psy dans une aventure remplie de combats, de fusillades et de courses-poursuites. De quoi interroger le médecin sur la véritable nature de son patient : a-t-il affaire à un mythomane ou à un véritable espion ?
Carole Brana, Sophie Verbeeck et Samuel Jouy complètent la distribution de cette comédie, premier long-métrage en solo de Ludovic Colbeau-Justin, coréalisateur de C'est tout pour moi avec Nawell Madani. Le Lion ne rencontre pas le succès escompté lors de sa sortie en 2020, dépassant à peine les 450 000 entrées, ce qui ne lui permet pas de rembourser son budget estimé à 14 millions d'euros. Une somme conséquente notamment due aux nombreuses scènes d'action.
Un nouveau rôle physique pour Dany Boon
Après Raid Dingue, Dany Boon effectue une nouvelle préparation physique importante pour les besoins du film. Formé par le coordinateur des cascades Gilles Conseil, le comédien donne une nouvelle fois de sa personne au côté de son partenaire Philippe Katerine, qui a lui aussi droit à quelques bagarres. Pour l'acteur et réalisateur de Bienvenue chez les Ch'tis, le principal objectif de cet entraînement était de paraître crédible dans la peau d'un espion, comme il l'explique pour le dossier de presse :
C’était très important dans cette histoire pour que l’on croit que "Le lion" est vraiment un agent secret. J’ai beaucoup travaillé en préparant les cascades par exemple, comme j’avais pu le faire sur Raid Dingue. Ce sont des personnages de cinéma qui ont des failles assez fortes : regardez Jason Bourne. Mais ils restent aussi des machines de guerre, capables de se réveiller à tout moment…
Une balade en hélicoptère mouvementée
Interrogé par Première au Festival de l'Alpe d'Huez où le film est présenté, Ludovic Colbeau-Justin assure avoir chercher le bon équilibre entre la comédie et l'action. Pour cela, il n'a pas hésité à couper certaines séquences spectaculaires, à l'image d'une fusillade pour laquelle 10 000 cartouches ont été nécessaires. Le cinéaste n'a en revanche pas privé son long-métrage d'une balade périlleuse en hélicoptère au-dessus de la capitale. Un passage important que le réalisateur ne voulait pas tourner sur des fonds verts, comme le révèlent ses deux acteurs principaux. Au cours d'un entretien pour Les Cinémas Pathé Gaumont, Philippe Katerine déclare :
C'était un argument très fort en lisant le scénario. Déjà, faire de l'hélicoptère, moi je n'en avais jamais fait. (...) C'était très engageant, hyper excitant sur le papier et puis à le faire aussi. Même à le voir. (...) Je me sentais bien à voir la vie comme un oiseau, ça m'a bien plu. C'est d'une beauté renversante. On était au-dessus de Paris, on avait toutes les permissions, et puis on devait éviter quand même des immeubles. C'était quand même très exaltant à faire.
Dany Boon ajoute :
Ludovic Colbeau-Justin voulait qu'on ne tourne pas sur fond vert, mais vraiment en hélicoptère. C'est ce qu'on a fait, et un peu piloté l'hélico d'ailleurs. (...) C'est pas truqué ça.