Attendu au cinéma le 25 décembre prochain, le remake de "Nosferatu" par Robert Eggers suscite un engouement considérable. À mi-chemin entre hommage et réinvention, cette version modernisée du classique expressionniste de 1922 est portée par un casting prestigieux et une esthétique gothique envoûtante. Avec un score impressionnant de 96 % sur Rotten Tomatoes, les critiques saluent ce film comme une œuvre majeure du cinéma d’horreur contemporain.
Un hommage gothique signé Robert Eggers
Après avoir marqué les esprits avec The Witch et The Lighthouse, Robert Eggers s’attaque à l’un des monuments du cinéma d’horreur : Nosferatu. Ce remake revisite l’histoire originale en lui insufflant une dimension plus personnelle et contemporaine, tout en respectant l’âme du chef-d’œuvre de Friedrich Wilhelm Murnau.
L’intrigue reste fidèle à l’essence du film de 1922. On y suit Thomas Hutter, un jeune agent immobilier qui se rend dans le mystérieux château du comte Orlok pour lui vendre une propriété. Très vite, il découvre que ce dernier est un vampire, plongé dans une quête morbide d’amour et de domination.
Pour incarner ce vampire iconique, Eggers a choisi Bill Skarsgård (Ça), dont l’interprétation mêle menace et sensualité. À ses côtés, Lily-Rose Depp joue Ellen Hutter, un personnage plus développé que dans l’original, qui succombe au vampire. Le reste du casting se compose notamment de Nicholas Hoult, Aaron Taylor-Johnson et Emma Corrin.
Des premiers avis dithyrambiques
En amont de sa sortie en salles, les premiers avis sont parus en ligne et ils sont excellents, comme en témoigne son score de 96 % sur Rotten Tomatoes. Les premiers avis saluent unanimement la vision d’Eggers et les performances du casting.
Meagan Navarro de Bloody Disgusting décrit le film comme "une tragédie gothique psychosexuelle transformée en une pièce maîtresse macabre et hypnotique". Ce sentiment est partagé par Clarisse Loughrey de The Independent, qui affirme : "Non seulement Nosferatu revitalise un monstre classique, mais il nous rappelle pourquoi ils comptent toujours aujourd’hui."
Le comte Orlok, incarné par Bill Skarsgård, est au centre des éloges. William Bibbiani de The Wrap souligne : "Ce comte est une monstruosité grotesque, à la fois repoussante et captivante. Skarsgård parvient à en faire un personnage aussi terrifiant que fascinant."
La mise en scène d’Eggers est également applaudie. Matt Singer de Screen Crush parle d’"un film d’horreur à l’ancienne, extrêmement efficace", tandis que Tim Grierson de Screen International qualifie le remake de "symphonie horrifique", rappelant l’ampleur orchestrale de l’œuvre originale.
Toutefois, certains critiques notent une tonalité très sérieuse qui pourrait ne pas plaire à tous. Katie Rife de AV Club décrit le film comme "la culmination de tout le travail d’Eggers, pour le meilleur et pour le pire".