Tremblez de concert avec la France profonde du XVIIIe siècle devant "Le Pacte des loups". Si le film romance l'histoire d'un monstre sanguinaire dans les campagnes du Royaume français, l'histoire de la Bête du Gévaudan est on ne peut plus réelle... Découvrez le sordide récit des méfaits de la créature.
Le Pacte des loups, co-écrit et réalisé par Christophe Gans, s'inscrit comme l'un des meilleurs films fantastiques français. Un casting cinq étoiles - Samuel Le Bihan, Vincent Cassel, Monica Belluci, Emilie Dequenne... - nous plonge au XVIIIe siècle, dans les montagnes du Gévaudan. Là, on raconte qu'un loup rôde, massacrant femmes, hommes et enfants. La psychose grandit. On missionne Grégoire De Fronsac (Le Bihan) dans la région, pour dresser le portrait de la bête. Cet homme, accompagné de l'étrange et taciturne Mani (Marc Dacascos), un indien de la tribu des Mohawks, suscite la curiosité comme l'espoir. Mais Fronsac se heurte bien vite à l'animosité des personnages influents de la région...
Si le pitch est à la fois effrayant et intriguant, sachez qu'une telle histoire est bel et bien survenue. Une sordide affaire qui a fait le bonheur du réalisateur pour mettre en scène Le Pacte des loups.
C'est ça qui m'a tout de suite attiré je pouvais enfin faire un film en costumes avec des scènes de combat à l'arme blanche sans pour autant passer par le registre asiatique.
Loup, y es-tu ?
Fin du mythe
Entre 1764 à 1767, deux animaux - un gros loup et un chien loup - sont abattus, le premier par François Antoine, porte-arquebuse du roi de France. L'intérêt porté à la Bête décroît, mais les attaques mortelles ne s'arrêtent pas pour autant. C'est seulement lorsque Jean Chastel ôte la vie au second animal que les morts cessent. L'homme devient alors le sauveur des terres du Gévaudan, du moins pour un temps.
Beaucoup de questions sont restées en suspens, car le cadavre de la Bête, en état de décomposition avancé, n'a pu être autopsié à Paris. Chastel avait-il quelque chose à voir avec le monstre ? Pour étayer cette théorie, certains avancent l'argument suivant : l'homme avait été incarcéré à l'année 1765 et, pendant ce laps de temps, aucune attaque n'avait été recensée. La Bête du Gévaudan conserve donc quelques zones de mystère...