Sorti en 2001, « Le Pacte des loups » était l’un des plus gros films français de l’époque. Tourné dans le département des Hautes-Pyrénées, le long-métrage a eu des retombées économiques insoupçonnées !
Le Pacte des loups : gros succès français
En 2001, Christophe Gans (Crying Freeman, Silent Hill, La Belle et la Bête) se lance dans la production d’un film français ambitieux : Le Pacte des loups. A l’époque, c’est l’un des plus gros budgets que le cinéma français ait connu avec plus de 32 millions d’euros d’investissement. Aujourd’hui il figure toujours dans les 50 films français les plus chers de tous les temps. Il s'est également classé à la sixième place du box-office français de l'année 2001 avec plus de 5 millions d'entrées.
L’œuvre doit également beaucoup à son casting imposant, notamment composé de Samuel Le Bihan, de Jérémie Renier, de Vincent Cassel, de Jacques Perrin, d’Emilie Dequenne ou encore de Monica Bellucci. Le Pacte des loups a même été nommé à quatre reprises à la Cérémonie des César et est reparti avec le prix des Meilleurs costumes.
Un impact économique impressionnant
L’histoire du Pacte des loups, vous la connaissez sans doute. Le récit s’inspire de la légende de la bête du Gévaudan, à la fin du 18e siècle. Pour plus de réalisme, Christophe Gans a décidé de poser ses caméras dans les Hautes-Pyrénées, plus précisément dans la vallée de la Neste et les Baronnies. Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que le long-métrage a eu un impact économique sans précédent sur le département.
A l’époque, l’un des responsables de la production comptabilise entre 12 et 15 millions de francs dépensés dans le département. L’addition comporte des travaux effectués sur place par les différentes entreprises locales, l’achat de matériel, la figuration, les frais de restauration et d’hébergement, etc…
De plus, 300 figurants locaux ont été recrutés pour jouer les paysans du Gévaudan. Ils sont habillés avec les costumes de l’époque et les hommes doivent impérativement porter une barbe de trois jours. Ainsi, comme Jean-Paul Verdier, éleveur à Esparros dans les Hautes-Pyrénées, de nombreux agriculteurs comme lui se sont retrouvés sur le plateau de Le Pacte des loups. Ce dernier se rappelle de son expérience :
On m’a demandé d’amener ma vache et d’attendre. Elle devait passer devant la caméra et rentrer dans l'étable. C'est 600 francs la journée et en plus on côtoie Samuel Le Bihan, Emilie Dequenne, Jean Yanne...
Une expérience bénéfique pour Jean-Paul Verdier donc, mais aussi pour toute le département des Hautes-Pyrénées, qui se souviendra longtemps de ce tournage en or ! A noter également, que cette année, Le Pacte des loups a fêté ses 20 ans :