En 2004, Steven Spielberg fait de nouveau équipe avec Tom Hanks pour les besoins de son nouveau film « Le Terminal ». Avec une intrigue se déroulant exclusivement au sein de l'aéroport new-yorkais, on ne peut que se demander si les principales prises de vue ont été réalisées dans l'enceinte de ce terminal.
Le Terminal : une histoire extraordinaire
En 1988, un voyageur iranien du nom de Mehran Karimi Nasseri souhaite rejoindre Londres à la recherche de sa mère. Cependant, ne possédant ni passeport ni certificat de réfugié des Nations Unies, il se retrouve alors bloqué durant 18 ans dans l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. C'est cette histoire incroyable qui a inspiré Steven Spielberg pour réaliser Le Terminal.
Pour cela, il travaille de nouveau avec l'acteur Tom Hanks après Il faut sauver le soldat Ryan et Arrête-moi si tu peux. Le film est également l'occasion pour le réalisateur de retrouver le compositeur John Williams et le monteur Michael Kahn, avec qui il a régulièrement collaboré par le passé.
Le Terminal suit donc Viktor Navorski, un touriste ordinaire qui quitte la Krakozie (pays fictif d'Europe de l'Est) pour se rendre à New York. Sauf qu'à quelques heures de son arrivée dans l'aéroport JFK, son pays est victime d'un coup d'état.
Devenu un apatride, il ne peut ni retourner dans son pays ni sortir de l'aéroport. Il se retrouve, par conséquent, bloqué dans l'enceinte du terminal, tentant tant bien que mal de trouver une solution à sa situation.
À noter que, 10 ans avant Le Terminal, un film s'était déjà inspiré de l'histoire de Karim Nasser Miran. Il s'agit du long-métrage français Tombés du Ciel, dans lequel on pouvait retrouver le regretté Jean Rochefort.
Des décors exceptionnels
Si Steven Spielberg a tourné quelques séquences dans l'aéroport international de Montréal-Mirabel, le lieu de tournage principal est en réalité l'œuvre du décorateur Alex McDowell qui a construit pour l'occasion un terminal d'aéroport flambant neuf.
S'inspirant de plusieurs grands aéroports internationaux, il s'entoure ainsi de plus de 200 artisans et ouvriers afin de mettre en place un bâtiment qui avoisine une superficie d'environ 20 000 mètres carrés. De plus, un terrain d'aviation, entourant la grande majorité du décor, est peint avec, pour objectif, de donner l'impression d'avoir affaire à un vrai complexe aéroportuaire à l'extérieur du bâtiment.
À noter, pour finir, que pour accentuer le réalisme d'une véritable enceinte de terminal, l'équipe du film a fait appel à de nombreuses marques commerciales afin qu'elles soient présentes dans ce décor. D'où la présence de Burger King, par exemple dans l'une des meilleures scènes du film.