Alors que Tom Cruise s'affichait récemment sur Twitter tout sourire avec ses billets pour les projections de "Barbie", "Oppenheimer" et "Indiana Jones et le Cadran de la destinée", la réalisatrice de "Barbie" Greta Gerwig et son actrice principale Margot Robbie lui ont rendu la pareille.
Tom Cruise, grand soutien de la salle de cinéma
Il y a deux jours, Tom Cruise et le réalisateur de Mission: Impossible 7 (le 12/07/23) Christopher McQuarrie se sont affichés sur Twitter avec des billets pour les films Indiana Jones et le Cadran de la destinée (actuellement en salles), Barbie et Oppenheimer (le 19/07/23). Une jolie manière de promouvoir la concurrence, et surtout d'inviter les spectateurs à se rendre nombreux dans les salles pour ce très beau programme d'été. La publication des photos, sur le compte Twitter de Tom Cruise, a eu du succès, et la réalisatrice et l'actrice principale du film Barbie ont ainsi décidé, de leur côté, de répondre à la star de Mission: Impossible.
"Mission : acceptée"
C'est donc en reprenant la même idée que la réalisatrice Greta Gerwig et l'actrice Margot Robbie ont renvoyé l'ascenseur au duo de Mission: Impossible. On les découvre ainsi tout sourire, billets à la main pour les projections de Mission: Impossible - Dead Reckoning : Partie 1, le nouveau film de Christopher Nolan et l'ultime aventure d'Indiana Jones.
L'idée de Tom Cruise fait donc des émules, pour un résultat fort sympathique. Mais au-delà de ces recommandations croisées existent des enjeux financiers importants. En effet, les quatre films en question sont tous issus d'un studio différent. Universal Pictures distribue Oppenheimer, Warner Bros. s'occupe de Barbie, Disney a la charge du film Indiana Jones et enfin Paramount Pictures présente Mission: Impossible - Dead Reckoning : Partie 1. Deux de ces films ont au moins coûté en production 100 millions de dollars (Barbie et Oppenheimer) et le Mission: Impossible et l'Indiana Jones chacun près de 300 millions de dollars. Des sommes conséquentes et des investissements que les studios comptent bien rentabiliser au maximum.
Avec des sorties en salles toutes comprises sur une courte durée, il y a ainsi le risque qu'un film chasse l'autre, contraignant les spectateurs sur leur budget et/ou leur disponibilité. Quand on sait que les premiers jours de distribution d'un film sont décisifs pour la durée de son exploitation, Barbie et Oppenheimer, qui sortent le même jour, risquent par exemple de voir leur début respectif affaibli...