Les Apparences : que comprendre de la fin du film avec Karin Viard ?

Le réalisateur donne une explication

Les Apparences : que comprendre de la fin du film avec Karin Viard ?

Envie d'avoir une explication sur la fin du film "Les Apparences" avec Karin Viard et Benjamin Biolay ? Le réalisateur avait donné des éléments de réponse au moment de la sortie de ce thriller chabrolien.

Les Apparences : Karin Viard dans un thriller chabrolien

Sorti sur les écrans français en septembre 2020, Les Apparences est un film réalisé par Marc Fitoussi et librement adapté du roman Trahie de la suédoise Karin Alvtegen paru en 2003. Il se déroule à Vienne, au sein de la petite communauté d'expatriés français.

Les Apparences
Les Apparences © SND

C'est là que vivent Ève et Henri, jeunes parents d'un petit Malo, qui ont tout pour être heureux. Il est chef d'orchestre de l'Opéra, elle travaille à l'Institut français. Mais leur vie bascule le jour où Henri succombe au charme de l'institutrice de leur fils, Tina.

Au casting de ce thriller chabrolien, on retrouve Karin Viard dans le rôle de Ève, Benjamin Biolay dans celui d'Henri et Laetitia Dosch dans le rôle de la maîtresse (dans tous les sens du terme).

Une fin ouverte

Le film se termine sur une dispute entre Ève et Henri. Ce dernier lui reprochant de ne pas l'avoir quitté plus tôt pour ne pas perdre la face, et de s'en être prise à Tina. En outre, il ne parvient plus à vivre avec la culpabilité d'avoir tué quelqu'un avec la complicité de son épouse. Il décide donc de la quitter et de rester vivre à Vienne alors qu'elle rentre à Paris.

Plus tard dans la soirée, Ève décide de faire un tour de la ville en calèche, seule. Les Apparences se termine sur un regard caméra énigmatique de Karin Viard. Que signifie-t-il ? Le réalisateur s'en était expliqué au moment de la sortie du film :

Henri finit par faire exploser tout le système des apparences. Et Ève donne raison à sa mère tout en ménageant une incertitude sur son futur. Cette fin est ouverte: on peut se dire qu’Ève s’est libérée de l’hypocrisie des apparences, mais il y a aussi son sourire énigmatique et on peut penser tout aussi bien qu’elle ne va pas abandonner ce milieu bourgeois et qu’elle va rencontrer un autre mari qui lui permettra de retourner vers ce milieu. Ève n’a peut-être pas dit son dernier mot. Ce plan final est indécidable et laisse au spectateur sa liberté de lecture.