N'importe quel réalisateur a toujours des références en tête ou fait jouer sa sensibilité lorsqu'il s'occupe de ses propres films. James Gunn dévoile de quel classique il s'est inspiré pour l'ouverture du premier volet des "Gardiens de la Galaxie". On doit dire qu'on ne l'avait pas vu venir...
Quand la démarche est bien faite, on apprécie toujours de décoder des références à des œuvres déjà existantes. Au point où le cinéma en est, avec toutes ces années d'existence, il est inévitable que les réalisateurs s'inspirent de leurs confrères ou de leurs prédécesseurs. Derrière chaque metteur en scène, il y a souvent avant tout un cinéphile, qui connaît ses classiques sur le bout des doigts, mettant en avant son bagage culture et sa sensibilité. On connaît maintenant bien le cinéma de James Gunn, encore plus depuis qu'il a franchi un cap chez Marvel en menant les deux films des Gardiens de la Galaxie. Son style, justement, est l'un des ingrédients qui fait que ces titres sont adorés dans le Marvel Cinematic Universe.
James Gunn dévoile l'une de ses inspirations sur Les Gardiens de la Galaxie
Toujours très actif en ce moment sur Twitter pour répondre aux questions des fans, James Gunn vient de dévoiler ce qui l'a inspiré pour la scène d'ouverture des Gardiens de la Galaxie premier du nom. Le film débute sur une scène très touchante, durant laquelle le jeune Peter Quill se rend à l'hôpital pour voir sa mère avant qu'elle ne meure d'une grave maladie. Elle a tout juste le temps de lui donner un cadeau, avant de partir. Dévasté, le jeune Peter part de l'hôpital et se fait alors enlever par un vaisseau. La suite, vous la connaissez, et elle ne nous intéresse pas plus que ça dans le cadre de cet article. Dans un tweet, Gunn vient d'expliquer son intention stylistique avec cette scène des Gardiens de la Galaxie :
Nous avons tourné le début avec le jeune Peter et sa famille avec des lentilles anamorphiques mais pas pour le reste du film. Pour moi, je pensais beaucoup au début du Magicien d'Oz.
C'est donc le film culte de Victor Fleming datant de 1939 qui a inspiré Gunn. Pour mieux comprendre d'un point de vue purement technique ce qu'il raconte, cette ouverture a été filmée en 2.39:1, ce qui veut dire que les images sont plus larges par rapport à la hauteur. Le reste des Gardiens de la Galaxie est quant à lui emballé dans un format 1.90:1. Les spectateurs friands de petits détails comme celui-là accueilleront avec plaisir cette anecdote qui donne une autre saveur à la scène en question. On adore toujours quand un réalisateur nous fait entrer dans son processus créatif et explique la teneur de ses choix.