Faisant partie des comédies hexagonales cultes, « Les Sous-doués » a marqué le public pour son humour totalement dingo, ainsi que sa célèbre chanson "On a un grand poil dans la main". La production du film n’a d’ailleurs pas cherché très longtemps l’interprète du morceau, car ce dernier figure également dans le casting.
Les Sous-doués : un classique de la comédie franchouillarde
Sorti en 1980, le succès commercial de Les Sous-Doués a littéralement ressuscité la carrière de Claude Zidi. En effet, après avoir été l’un des rois de la comédie française durant les années 70 (Les Bidasses en folie, L'Aile ou la Cuisse, La Zizanie…), le réalisateur se retrouve sur la paille suite à l’échec de Bête, mais discipliné en 1979. Afin de pouvoir continuer à payer ses impôts, il décide donc de mettre en scène une comédie à petit budget nommée Les Sous-doués. Le long-métrage attire 4 millions de spectateurs, et permet une suite intitulée Les Sous-doués en vacances. À noter que, quelques mois après la comédie sortie en avril 1980, Claude Zidi sort un autre film tout aussi populaire : Inspecteur la Bavure, avec Coluche.
Les Sous-doués suit les élèves du lycée Louis XIV, réputé pour être le pire lycée qui soit avec un taux d’échec abyssal au baccalauréat. Connus pour être des cancres et des fainéants notoires, ces lycéens ne vont pourtant pas avoir le choix cette année : ils doivent obtenir le bac, et ce, à n’importe quel prix.
Premier grand succès pour Daniel Auteuil
Débutant sa carrière au milieu des années 70, Daniel Auteuil accède véritablement à la notoriété en 1980 grâce au film Les Sous-doués. En effet, dans le rôle de Bébel, l’acteur fait parler un talent comique jusqu’alors insoupçonné. Le comédien s’est d’ailleurs beaucoup impliqué, puisqu’en plus de jouer le premier rôle du film, il est également le chanteur du morceau On a un grand poil dans la main, que l’on entend au générique de fin.
L’acteur poursuivra dans la chanson puisqu’en 1985, il livre un nouveau morceau intitulé Que la vie me pardonne. Toutefois, il stoppera rapidement sa vocation lorsqu’il décrochera le rôle principal dans Jean de Florette et Manon des Sources. Le long-métrage le révélera sur la scène dramatique et lui permettra de décrocher son premier César en 1986.