Liam Neeson reste dans ce qu'il sait faire avec "Blacklight", film d'action dans lequel l'acteur doit déjouer un complot. Un long-métrage inspiré par de vrais activités illégales du FBI.
Liam Neeson dans ses œuvres
Depuis qu'il a porté la trilogie Taken (2008, 2012, 2015), Liam Neeson a enchaîné des productions plus ou moins similaires. On l'a en effet vu dans un bon nombre de films d'action dans lesquels doit dérouiller tous ceux qu'il croise. Que ce soit par vengeance ou pour protéger ses proches. Comme dans Balade entre les tombes (2014), Night Run (2015), Sang froid (2019) ou encore Le Vétéran (2021). Rebelote donc avec Blacklight, énième polar dans lequel l'acteur incarne un homme aux capacités très particulières.
Dans ce film réalisé par Mark Williams, Liam Neeson joue Travis Block, un vétéran du Vietnam qui travaille désormais pour le FBI en tant que "régulateur". Ses missions consistent à faire sortir les agents infiltrés qui seraient repérés. Espérant pouvoir profiter d'une retraite bien méritée aux côtés de sa fille et sa petite-fille, Travis va devoir accomplir une dernière mission en récupérant l'agent Dusty Crane.
Sauf que ce dernier ne compte pas suivre Travis. À la place, il contacte une journaliste pour la prévenir d'un complot entourant la mort d'une activiste politique. Et devant l'insistance de Travis qui continue de le poursuivre, l'agent le met dans la confidence. Il va alors découvrir que la situation est grave et dangereuse, aussi bien pour lui que pour sa famille.
Des vraies opérations secrètes ont inspiré le film
Réalisé avec un budget de 43 millions de dollars, Blacklight a été un échec à tous les niveaux. Ne récoltant qu'environ 16 millions de dollars de recettes dans le monde (comprenant moins de 167 000 entrées en France), le film n'a évidemment pas été rentable. Les retours de la presse ont aussi été durs avec le long-métrage. La note de Rotten Tomatoes affichant une moyenne de seulement 11%, et de 27/100 du côté de Metacritic. La majorité des médias français n'ont pas été très convaincus non plus. Première écrivant notamment : "On savait où on mettait les pieds, mais quand même : bâiller devant Liam Neeson qui électrocute des gens, c’est fort de café".
Une nessonade ("film où Liam Neeson casse des gueules" comme le précise Première) qui a déçu donc. Pourtant, l'inspiration du scénario de Blacklight n'est pas inintéressante. Le film renvoie en effet aux activités du COINTELPRO (Programme de Contre-espionnage dans les années 60 et 70) a précisé Mark Williams dans le dossier de presse. Il s'agissait d’opérations secrètes et illégales orchestrées par le FBI dans le but de surveiller et de perturber des organisations politiques américaines. Le réalisateur a voulu incorporer ces éléments à notre époque. Une bonne idée, qui n'a finalement pas suffi à attirer le public.