Le film "Libre" de Mélanie Laurent est disponible sur Prime Video. Découvrez l'histoire vraie de Bruno Sulak, incarné par Lucas Bravo dans le long-métrage sur le gentleman cambrioleur.
Libre : Mélanie Laurent raconte Bruno Sulak
Un an jour pour jour après l'arrivée de Voleuses sur Netflix, Mélanie Laurent est de retour derrière la caméra pour Libre, son nouveau film, qui sera disponible sur Prime Video le 1ᵉʳ novembre.
Porté par Lucas Bravo, Léa Luce Busato et Yvan Attal, le long-métrage revient sur l'histoire vraie de Bruno Sulak, un flamboyant braqueur, qui a marqué les années 80 par ses braquages non violents de multiples bijouteries.
En plus de ces méfaits, le film parle surtout de sa grande histoire d'amour avec une jeune femme nommée Annie, et de son ardent désir de liberté.
L'histoire vraie de Bruno Sulak
Bruno Sulak, né le 6 novembre 1955 à Sidi Bel Abbès en Algérie, est devenu une figure emblématique du banditisme français dans les années 1980. Surnommé le "gentleman cambrioleur", il s'est fait connaître pour ses braquages audacieux mais non violents, souvent accompagnés de son charme irrésistible. Toutefois, derrière ce personnage fascinant se cache une histoire d'amour intense, marquée par des moments de passion et de tragédie.
Son histoire d'amour avec Thalie
Après avoir épousé une dénommée Patricia en 1979 et avoir eu une fille, Amélie, avec elle, Bruno Sulak a vécu une histoire d'amour tumultueuse avec Thalie (et non "Annie" comme dans le film), qui a souvent été sa complice dans ses aventures criminelles. Leur relation était à la fois passionnée et risquée, deux traits qui les ont unis dans un monde où la loi n’avait que peu d’importance.
Thalie, décrite comme une femme forte et déterminée, a partagé les hauts et les bas de la vie de Sulak, et l'a aidé à naviguer dans les dangers de son existence.
Leur amour a été mis à l'épreuve par les pressions de la vie criminelle. Thalie a été là dans les moments critiques, en apportant soutien et affection dans un contexte où la peur et l'adrénaline régnaient. Les décisions de Sulak, aussi audacieuses soient-elles, étaient souvent motivées par son désir de protéger Thalie et de construire une vie ensemble, même si cela impliquait de vivre en marge de la société.
Les dernières heures de Bruno Sulak
Dans la nuit du 17 au 18 mars 1985, alors qu'il purgeait une peine de neuf ans de prison à Fleury-Mérogis, il a tenté une nouvelle fois de s'évader. Aidé par des complices à l'intérieur de l'établissement, notamment le sous-directeur et un surveillant, il parvient à quitter sa cellule et à se diriger vers un bâtiment administratif près de la sortie. Malheureusement, son plan a été compromis lorsqu'il a été repéré par des gardiens.
Face à cette situation désespérée, Sulak a tenté de sauter par une fenêtre du deuxième étage, mais il a fait une chute fatale sur le parking, se blessant gravement. Les circonstances exactes de sa chute ont été contestées par sa famille, qui a remis en question l'idée d'une tentative de fuite volontaire.
Transporté à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, il est tombé dans le coma et est décédé dans la nuit du 28 au 29 mars 1985, à l'âge de 29 ans. Sa mort a été ressentie comme un choc dans le milieu criminel, et il a été inhumé au cimetière de Thiais en présence d'Albert Spaggiari, un autre célèbre criminel français. À la demande de sa famille, ses restes ont été exhumés en 1997 pour être incinérés au crématorium du Père-Lachaise