2022 est une grande année pour Miles Teller, qui tient un rôle important dans "Top Gun : Maverick" et le rôle principal de "Spiderhead", deux films réalisés par Joseph Kosinski. Une belle reconnaissance pour l'acteur américain, qui s'est vu refuser à ses débuts plusieurs rôles à cause des cicatrices qui barrent sa joue gauche.
Miles Teller, des cicatrices qui ont retardé sa carrière
Actif au cinéma depuis 2010 et le film Rabbit Hole de John Cameron Mitchell, Miles Teller se révèle entièrement avec Whiplash de Damien Chazelle en 2014. Depuis, il a enchaîné les rôles abec des réussites diverses, avant de mettre définitivement tout le monde d'accord cette année avec son rôle dans le carton Top Gun : Maverick. Maintenant en pleine lumière, il n'aura échappé à personne que sa joue gauche est striée de cicatrices, et que d'autres sont aussi visibles sur son menton.
De son propre aveu, ces cicatrices l'ont longtemps empêché de décrocher des rôles. Comme il le racontait en 2016 dans l'émission "Popcorn With Peter Travers", son apparence a d'abord rebuté les directeurs et directrices de casting.
Quand j'ai commencé à faire des auditions, les gens disaient : "Oui, Miles est un bon acteur, mais ça ne fait pas de sens pour le personnage d'avoir des cicatrices." Au début, mes cicatrices étaient assez effrayantes.
Il aura fallu attendre Rabbit Hole en 2010, et son réalisateur John Cameron Mitchell justement séduit par ces cicatrices, pour que celles-ci deviennent une force plutôt qu'une faiblesse. Celles-ci sont donc bien réelles, et sont le souvenir d'un accident dramatique duquel Miles Teller a heureusement survécu.
Un terrible accident de voiture alors qu'il n'avait que vingt ans
Comme Miles Teller l'a raconté lors de cette interview, il avait vingt ans et était à l'université lorsqu'il a été victime d'un très sévère accident de voiture. Alors qu'il se trouvait passager d'une voiture conduite par un ami, ce dernier a perdu le contrôle du véhicule à 130 km/h. La voiture a fait huit tonneaux et a éjecté Miles Teller à plus de quinze mètres. Salement amoché, il raconte que ses amis ont cru un instant qu'il était mort. Il survit heureusement à l'accident, mais son visage est sérieusement blessé.
Il aura fallu plusieurs douloureuses opérations étalées sur quatre ans pour réduire au maximum ces cicatrices. Mais comme l'acteur le déclare, il lui reste encore deux petits morceaux d'asphalte coincés sous sa peau, dont l'enlèvement aurait causé plus de cicatrices. Plutôt que de chercher à tout prix à les dissimuler, Miles Teller a donc choisi de les assumer, et à l'instar de Tommy Flanagan, ces cicatrices sont devenues une identité et une force.
Lorsqu'on découvre l'origine de ces cicatrices, on ne peut s'empêcher de penser à Spiderhead, thriller de Joseph Kosinski - réalisateur de Top Gun : Maverick, dans lequel le personnage incarné par Miles Teller survit lui aussi à un violent accident de voiture. Très proche de Joseph Kosinski, avec qui il a maintenant collaboré sur trois films (Line of Fire en 2016, en plus de Top Gun : Maverick et Spiderhead), il y a fort à parier que cet élément de Spiderhead a été apporté par Miles Teller depuis son expérience personnelle.