Le petit manège de Disney continue avec un autre remake d'un classique de son catalogue. "Mulan" débarque le mois prochain dans les salles et ne sera pas réservé à tout le monde avec, pour la première fois pour un live action du genre, une restriction d'âge.
Les remakes de Disney cartonnent autant parce qu'ils promettent de refaire comme les films dont ils sont tirés, en plus beau et plus spectaculaire. L'aide des effets visuels modernes permet de raconter les mêmes histoires par le biais d'un lifting. Lifting qui est surtout visuel, le reste étant souvent très prévisible, pour ne pas prendre de risques - et éviter de déstabiliser le public qui pourrait mal vivre certaines libertés. L'année dernière, Le Roi Lion et Aladdin prouvaient au box-office que la recette était imparable et source de succès. À Mulan de continuer de le faire.
Le film réalisé par Niki Caro racontera exactement le même scénario, à savoir la métamorphose d'une jeune femme en guerrière lors d'un affrontement contre un envahisseur venu du Nord de la Chine. Mulan se lance dans ce périple alors que c'est initialement son père, trop vieux pour ces bêtises, qui est appelé par l'Empereur sur le champ de bataille. Nous devrions retrouver tous les éléments du dessin animé, à quelques exceptions près : le dragon Mushu sera absent et une méchante inédite fait son apparition.
Un remake de Mulan pas pour tout le monde
Le film s'est largement montré dans la compagne promotionnelle et promet quelques scènes spectaculaires. Il s'avère, à notre grand étonnement, que Mulan vient d'être classé PG-13 aux USA. En France, cela se traduira sûrement par une interdiction aux moins de 12 ans. Une petite anomalie dans la formule chère à Disney, qui cherche en général à atteindre le plus de spectateurs sans en mettre de côté. Les plus jeunes ne sont donc pas forcément les bienvenus pour assister à ce spectacle qui, du coup, contiendra un peu de violence. Ceci s'explique certainement par les batailles qui auront lieu durant le film. Mais n'allez pas imaginer que vous verrez des membres découpés ou même du sang en abondance, Mulan devrait rester très gentil graphiquement.
Cette classification décidée par Motion Picture Association of America permet au moins de s'attendre à un résultat qui ne sera pas trop timide lors des scènes importantes et qui n'aura pas peur d'afficher quelques morts à l'écran. Il pouvait difficilement en être autrement mais le PG-13, très très rare chez Disney, mérite qu'on le souligne. Nous jugerons s'il est mérité lors de la sortie dans les salles françaises le 25 mars prochain.