Benoît Magimel et Camille Cottin chassent des esclaves dans ce nouveau film

Un père et sa fille, esclaves dans une plantation française en 1759, sont traqués alors qu'ils luttent pour leur liberté et leur survie. Le survival "Ni chaînes ni maîtres", avec notamment Camille Cottin et Benoît Magimel, se dévoile dans une bande-annonce haletante.

Survival et réalité historique

Le film Ni chaînes ni maîtres, qui arrivera au cinéma le 18 septembre, aborde un sujet trop rarement traité : l'esclavagisme français au 18e siècle. Écrit et réalisé par Simon Moutaïrou, scénariste notamment de Braqueurs, Burn out, Boîte noire et Goliath, celui-ci s'écarte ainsi légèrement du cinéma de genre pour explorer un registre dramatique et historique, tout en gardant néanmoins les codes cinématographiques du survival.

En 1759, en Isle de France, aujourd'hui l'île Maurice, Massamba et sa fille Mati sont esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet et vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. ​Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est alors engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient ainsi un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.

Un casting séduisant pour un thriller historique

Ni chaînes ni maîtres affiche un très joli casting, composé d'Ibrahima Mbaye Tchie, Anna Thiandoum, Camille Cottin et Benoît Magimel, les deux derniers poursuivant les deux premiers. La bande-annonce dévoilée (vidéo en tête d'article), sur une musique épique et avec des images promettant un survival tendu, montre que le point de vue adopté est d'abord celui des esclaves, et que c'est logiquement sur la lutte pour leur survie et leur liberté que le film se développe.

Madame La Victoire (Camille Cottin) - Ni chaînes ni maîtres
Madame La Victoire (Camille Cottin) - Ni chaînes ni maîtres ©Studiocanal

Ce qui indique donc que Camille Cottin assure là son grand premier rôle d'antagoniste au cinéma (elle était déjà une "méchante" dans la série Killing Eve) et que Benoît Magimel poursuit lui un cycle d'incarnations dans des films en costume, après notamment La Passion de Dodin Bouffant et Rosalie.