Mark Wahlberg a investi son propre argent pour financer le long-métrage "Père Stu : Un héros pas comme les autres", sur lequel il a travaillé pendant plusieurs années. Une démarche à travers laquelle il s'est inspiré de son partenaire à l'écran Mel Gibson.
Père Stu : Mark Wahlberg en quête de rédemption
Mark Wahlberg a changé. Les agressions racistes, son passage par la prison et l'époque où il empoignait fièrement ses parties génitales pour Calvin Klein sont désormais bien loin. Désireux de devenir un citoyen modèle, le comédien et producteur souhaite que cette ambition se ressente à travers ses choix de carrière. En avril 2022, la star déclare au micro d'ET :
J'ai l'impression d'ouvrir un nouveau chapitre dans la mesure où, me consacrer à des projets comme ça - avec une vraie substance - peut aider les gens. (...) Je ne veux pas parler nécessairement de projets centrés sur la foi, mais des projets qui aideront les gens.
C'est pour cette raison que Mark Wahlberg s'est pleinement impliqué dans Père Stu : Un héros pas comme les autres. Un drame curieux qui verse dans le prosélytisme, même si l'équipe du film s'en défend, basé sur la vie de Stuart Long. Ancien boxeur ayant un penchant pour la bouteille, cet homme décide de changer de trajectoire à la suite d'un terrible accident de la route. Il renonce à son projet de mariage pour devenir prêtre, convaincu d'être investi d'une mission. Souffrant d'un trouble musculaire incurable, il décède le 9 juin 2014, à l'âge de 50 ans.
Teresa Ruiz, Jackie Weaver, Malcolm McDowell et Mel Gibson complètent la distribution de ce premier long-métrage mis en scène par Rosalind Ross. Un film dans lequel Mark Wahlberg s'est énormément impliqué, en prenant notamment treize kilos en six semaines pour les besoins du rôle. Un challenge qui n'avait rien d'amusant pour l'acteur mais qu'il a jugé nécessaire, après s'être battu pendant six ans pour que le projet voie le jour.
Mel Gibson, une source d'inspiration
Selon Insider, Mark Wahlberg a vu des similarités entre son parcours et celui de Stuart Long, à commencer par "une enfance difficile". Raison pour laquelle il n'a pas hésité à investir une partie de sa fortune, même si l'une des règles d'or prétend qu'un producteur ne doit jamais mettre son propre argent en jeu. Interrogé par le média, l'acteur a expliqué, en restant dans le thème de Père Stu : Un héros pas comme les autres :
Il y a une petite intervention divine en ce moment. Le film a été béni. (...) Je me suis dit que le mieux était de prendre les choses en main pour avoir un contrôle total sur le film. (...) Disons simplement que j'ai investi des millions de dollars dans le film.
Le comédien avait un modèle en tête qui n'est autre que son partenaire à l'écran Mel Gibson, qui avait énormément misé sur La Passion du Christ, ce qui a bluffé Mark Wahlberg :
J'ai été vraiment impressionné par la qualité du film et par le fait qu'il ait tenté sa chance et financé le film lui-même. C'est quelque chose que j'ai toujours apprécié. C'est sa lettre d'amour à sa foi en Dieu, et ça m'a inspiré à le faire à mon tour.
Pour La Passion du Christ, Mel Gibson avait investi 30 millions de dollars de sa poche. Un pari qui s'était avéré payant, puisque le long-métrage avait rapporté plus de 611 millions de dollars de recettes mondiales à sa sortie en 2004.