À la dérive : premières images déconseillées pour les malades en mer

Le distributeur STX Entertainment vient de révéler le premier aperçu de « À la dérive ». Ce drame romantique oppose Shailene Woodley et Sam Claflin contre la fureur de l’Océan Pacifique.

Dirigé par Baltasar Kormákur (Survivre), le scénario de À la dérive est signé par Aaron et Jordan Kandell (Vaiana, la légende du bout du monde), ainsi que par David Branson Smith (Ingrid Goes West). Il ne s’agit pas d’une idée originale mais d’une adaptation du roman Red Sky in Mourning : A True Story of Love, Loss, and Survival at Sea écrit par Tami Oldham Ashcraft et Susea McGearhart.

Red Sky in Mourning : de quoi ça parle ?

Autobiographie de Tami Oldham, elle y conte le séjour cauchemardesque vécu sur les flots en 1983. Tandis qu’elle devait livrer un yacht à San Diego, elle s’est empêtrée dans une tempête dévastatrice. Pendant plus d’un mois, il lui a fallu se nourrir de boîtes de conserve et de beurre de cacahuète. Contre tout espoir, elle finit enfin par atteindre Hawaï. Ne jamais sous-estimer l’importance d’un sextant ! À ses côtés : son fiancé Richard Sharp gravement blessé.

Après une autopublication en 1998, l’ouvrage fut édité par Hachette Books quatre ans plus tard. Aucune traduction dans la langue de Molière n’est encore disponible.

À la dérive : des pages aux images

STX Entertainment en a obtenu les droits en février 2017. Par conséquent, ce n’était plus qu’une question de temps avant de retrouver cette malencontreuse expédition sur grand écran. Connue pour avoir interprété l’héroïne de la franchise Divergente, Shailene Woodley fut choisie afin de prêter ses traits à Tami Oldham. Le rôle masculin principal posa davantage de problème. Si Miles Teller (Les 4 Fantastiques) était le premier choix, son planning ne lui permit pas de monter à bord. Le studio se tourna alors vers Sam Claflin. Est-ce une coïncidence puisque l’acteur a incarné Finnick Odair, véritable poisson dans l’eau tiré de Hunger Games ? La distribution terminée, le tournage s’est déroulé en juillet aux îles Fidji.

À la dérive : pourquoi regarder ?

  • Car le film présente un personnage féminin fort et non dénué de caractère. Pendant que le protagoniste du sexe opposé est alité, tout repose sur Tami. Elle est leur seul espoir de s’en sortir. Il lui faut prendre soin de lui malgré son état de santé déclinant, et être en lutte perpétuelle contre l’abandon pur et simple. Pourtant, elle ne baisse pas les bras et navigue seule.
  • Les métrages se déroulant sur l’eau sont souvent problématiques et peinent à trouver un rythme convenable. C’est notamment le cas de Vaina, l’œuvre Disney nommée aux Oscars en 2017. Confinées dans un espace restreint, les actions sont ainsi très limitées. Est-ce que ce huis clos dérivant sur l’océan saura convaincre les spectateurs et ne pas l’enliser dans l’ennui ? C’est ce qu’il reste à espérer et à découvrir !
  • Le trailer fournit de magnifiques paysages. Qu’ils soient sur terre ou décrivant l’horizon infini, la photographie de l’œuvre cinématographique promet des instants poétiques qui en mettront plein les mirettes du public !

Il faudra patienter jusqu’au 4 juillet 2018 pour découvrir si À la dérive fera l’effet d’un ouragan au box-office français. Avant de vous laisser happer par ces péripéties tempétueuses, n’hésitez pas à vous rafraîchir la mémoire en regardant Nos étoiles contraires (2014) et My Cousin Rachel (2017).